Commentaire de morice
sur « Mourir comme un homme », un film à la croisée des genres
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recette : prendre des expressions toutes faites :
-has been
-cerise sur le gâteau
-on évite les écueils
-On fait feu de tout bois,
-cadavre exquis
-brouiller les pistes
-cultiver l’entre-deux
-entre flux et reflux, et chien et loup
-une forêt enchanteresse
ajouter des expressions plus longues :
-le pathos dégoulinant du mélo téléfilmesque
-restant en mémoire tel un parfum entêtant
-laisser parler en soi, sur fond de Je est un autre rimbaldien,
-une blonde peroxydée montée sur talons aiguilles
-à travers ses plages de solitude colorées
-sans penser au lyrisme romanesque d’un Pedro Almodóvar
-la demeure onirique de la classieuse Maria Bakker
-à mille lieues des autoroutes balisées du formatage audiovisuel
-aux tons sursaturés et aux effets de solarisation
-sans aucune complaisance auteuriste
ne pas faire reposer, secouer tout de suite, c’est déjà prêt. Mettre quelques mots entre deux pour faire joli, et ça y est. Logiquement, en retirant l’allusion à Aldomovar, vous devriez pouvoir faire la critique du Robin des Bois avec Russel Crowe. Vérifiez : ça marche ! voilà vous avez de l’avance pour le 12 mai..