La misère est tellement plus supportable lorsqu’elle se fait discrète.
Ce qui est choquant est qu’une telle activité, qui pour les chineurs invétérés fait partie des loisirs, est le dernier recours de tous ceux qui n’ont absolument rien à vendre, ni leur travail, ni leurs effets personnels, et qui se rabattent sur les poubelles pour assurer leur survie.
J’ai été témoin à la périphérie de St Ouens de cette activité : deux lames de rasoirs, une paire de chaussures éculées, quelques piles, une bouteille de coca etc... La misère dans toute sa désespérance.