Commentaire de olivier cabanel
sur Le malheur est dans les prés


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

olivier cabanel olivier cabanel 13 mai 2010 13:24

Clojea,
ouf,
enfin quelqu’un qui réfléchit,
çà fait du bien.
comme tu le dis, la grande vitesse est louable,
elle est moins énergivore que l’avion,
mais elle a ses limites,
on ne peut pas couvrir le pays de nouvelles lignes lgv, (ou d’autoroutes) sous prétexte que « c’est moderne »,
on peut par contre s’interesser à favoriser les lgv rentables (il n’y en a pas tant !)
et surtout privilégier les TER,
parce que ce qui intéresse les citoyens responsables, ce n’est pas de traverser la France du Nord au Sud et d’Est en Ouest, sous prétexte que ç’est rapide,
c’est de pouvoir laisser tomber sa voiture pour aller de telle ville à telle autre ville.

le vrai challenge, c’est le fret ferroviaire.
il n’est pas la panacée, mais peut répondre à pas mal de demandes,
(les mers, et les canaux sont de bien meilleures solutions)
mais restons sur le fret ferroviaire,
pour concurrencer la route, il faut qu’il soit plus rapide, moins cher.
c’est possible aujourd’hui, et sans créer de voies nouvelles,
juste en mettant en place un autre concept,
celui ci existe.
il ne dépend que d’une volonté politique.
(et avec sarko, c« ’est pas gagné)

mais au dela de çà, la vrai question est peut-etre :
avons nous besoin de manger des fraises en décembre ?
pourquoi ne pas envisager de changer la donne ?
consommer sur place les produits de saison, et ne pas tomber dans le piège des »produits moins cher", parce qu’ils viennent de Chine, d’Amérique du Sud, ou d’ailleurs ?

c’est la question de fond.
la mondialisation des échanges doit-elle se faire à n’importe quel prix ?
merci de ton commentaire.
 smiley


Voir ce commentaire dans son contexte