Commentaire de Jean-Paul Foscarvel
sur Les petites économies du progrès
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Très bon article bien renseigné.
La recherche privée s’occupe de la profitabilité des découvertes, pas de leur utilité humaine.
Dans l’industrie pharmaceutique par exemple, la recherche se portera
sur les produits à haute valeur ajoutée pour des clients aisés, ou le
renouvellement sans effet d’amélioration de médicaments tombés dans le
domaine public, et n’investira pas dans des recherches concernant des
maladies répandues, mais de pauvres (le paludisme).
Dans l’automobile, les recherches R&D concernent des gadgets
électroniques (rendant les voitures "imbricolables), plutôt que des
solutions énergétiques viables.
En gros, l’industrie optimise ses gains, et non (si l’on raisonne
global), l’amélioration de l’IDH (Indice de Développement Humain).
Quant aux Grandes Ecoles, si en leur temps elles ont eu une utilité (lorsque les industries intégraient et créaient de nouvelles techniques), elles sont devenues des créatrices de managers issus de la bourgeoisie via les chemins nécessaires à leur intégration (entré via tel Lycée de prestige, avec sélection des intrants par cooptation par exemple), prêts à toute soumission, convaincus de faire partie de l’élite. Ces gens-là sont conçus pour pouvoir sans souci licencier ou casser de la populace sans état d’âme si nécessaire. Ces Ecoles sont prévues pour cela, pas pour favoriser l’imagination créatrice.