Commentaire de Nicolas
sur Israël : comment disparaître en 10 leçons


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Nicolas 1er juin 2010 18:45

Ce fil est désespérant, à quelques exceptions près. Chomsky peut faire illusion un moment, mais en le lisant plus d’une fois (il suffit donc de lire deux numéros du Monde Diplomatique), on se rend compte que ses analyses tirent leur cohérence d’une facilité originelle qui leur retire une grande part de leur rapport à la réalité. 

Chomsky a toujours défendu l’idée de l’intentionnalité et de l’organisation minutieuse au niveau des maîtres du monde. Au lieu de se coltiner à la complexité du réel, fait aujourd’hui d’oligarchies éclatées, souvent en lutte entre elles, à des strates et à des fonctions très différentes, il a préféré voir un seul centre de décision, une seule volonté cohérente au sommet, qui domine tout, avec une action programmée, consciente, implacable, où tout évènement trouve sa signification en cohérence avec la logique qui impulse du sommet. Rien sur l’imaginaire social, sur les liens entre oligarchies et citoyens ordinaires, sur les incohérences au niveau des évènements. 

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