Commentaire de Senatus populusque
sur La loi Gayssot : le poison de la Démocratie


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Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 juin 2010 00:31

Je constate simplement – si ce constat est encore permis – que les anti-révisionnistes restent divisés entre :

- ceux qui affirment qu’il y a abondance de preuves et d’archives (G. Wellers dans Le Monde, 29 décembre 1978 ; Pierre Vidal-Naquet, qui évoquait, dans Les Assassins de la mémoire, « un immense ensemble de preuves indestructibles » ; Éric Conan, dans L’Express, 19/25 novembre 1998)

- et ceux qui déplorent que les traces de ces crimes nazis manquent, aient été effacées ou pas encore publiées (L. Poliakov, dans Bréviaire de la haine, 1951, page 171 ; A.J. Mayer (1988) ; J. Baynac (Le Nouveau quotidien, 2 et 3 septembre 1996 ; Serge Klarsfeld (VSD, 29 mai 1986).

La position de ces derniers tomberait probablement aujourd’hui sous le coup de la loi Gayssot. Or logiquement, un seul de ces deux groupes peut avoir raison. Il faudrait donc choisir.

Ces références sont anciennes mais, loi Gayssot aidant, rien de nouveau ni de décisif n’a été publié depuis.


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