Commentaire de Michel Monette
sur Le cadeau de Paul Wolfowitz


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Michel Monette 22 décembre 2006 20:09

Il est bien noble de la part de la Banque de s’occuper de ces questions, mais cela ne la regarde pas. Ce que je veux dire par là, c’est que la corruption et l’amélioration des administrations publiques doivent être débattues et résolues par les peuples des pays où il y a problème. Trop souvent, nous arrivons avec nos gros sabots et nous disons : voici ce que vous devez faire. En revanche, la Banque devrait dire très clairement qu’elle ne prête pas si le pays n’a pas choisi la démocratie et déterminé des mesures pour vaincre la corruption et se doter d’une administration publique neutre et efficace.

Justement, parlant de l’attitude de la Banque, dire au pays qui demande un prêt qu’il doit s’engager à respecter les conventions fondamentales de l’OIT, et surtout être en mesure d’en faire la démonstration par la suite, c’est un pas dans la bonne direction.


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