Commentaire de Waldgänger
sur AgoraVox : la Radio Londres numérique ?
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Sur la transparence ou son absence, je veux bien mais le fonctionnement n’a rien d’obscur. Si on lit les ouvrages de Revelli ou de De Rosnay, on se rend bien compte du problème originel. On a souvent opposé le second au premier, mais pour avoir lu leurs écrits, je les ai trouvés très ressemblants. AV est un miroir de ce qu’ils écrivaient. Quand de de Rosnay s’exprime, il parle sans arrêt des nouveaux moyens d’expression permis par le développement technique, de l’évolution de la propagation de l’information, des rapports entre citoyens et élites vus de manière croissante sous l’angle de la privation du droit à la parole, mais jamais il ne parle de la qualité de ce qui sortira des évolutions qu’il décrit, jamais il ne se demande si de la protestation sortira un discours qui aura appris à dépasser la réaction initiale en se décantant, se construisant et s’élaborant. A mon sens, il s’attendait à ce qui se passe aujourd’hui ici.