Commentaire de Antoine
sur Réforme de la Justice : toujours impossible, ou pis encore ?


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Antoine (---.---.49.194) 28 décembre 2006 11:21

Tel magistrat donne raison à tel politique, et un an et demi plus tard le même politique fait nommer le même magistrat en Conseil des ministres, voir en l’espèce :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/gouvernement/conseils_ministres_35/conseil_mi nistres_6_decembre_872/mesures_ordre_individuel_57382.html

C’est vrai que le pays aurait besoin d’une réforme instutionnelle garantissant une plus grande séparation de fonctions et de carrières au sein de l’Etat et des organismes publics. Je trouve intéressantes les propositions avancées par Isabelle dans son article du 13 septembre :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12986

- Le Conseil d’Etat ne devrait pas être une juridiction administrative. Il paraît indispensable de séparer le rôle de conseiller du gouvernement de celui de juge du gouvernement et des administrations, par la création d’une Cour administrative suprême indépendante. Plus une « juridiction spéciale » chargée de la responsabilité disciplinaire, civile et pénale de juges, avocats et experts de justice.

- Une stricte séparation des carrières devrait être imposée : i) entre la Cour administrative suprême, le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel et la « juridiction spéciale » précitée ii) entre ces quatre instances d’une part, et l’entourage du pouvoir exécutif ainsi que les directions d’entités publiques et privées, de l’autre. L’ensemble de la justice administrative et de l’ordre judiciaire, Cour de cassation comprise, devrait être soumis aux mêmes incompatibilités que la Cour administrative suprême.

- Les magistrats ne devraient en aucun cas pouvoir devenir des professeurs associés à des universités, ni travailler pour une partie de leur temps à l’extérieur de leur entité d’appartenance. La participation de juges et conseillers d’Etat à des cercles d’influence privés serait interdite.

- La composition et le fonctionnement du Conseil d’Etat en tant qu’instance consultative au plus haut niveau de l’Etat serait réformée dans le sens d’une ouverture directe aux citoyens.

etc...


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