Commentaire de ddt99
sur Du point de vue de l'équité


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ddt99 ddt99 5 août 2010 16:43

À ZenZoe

Certes, mais vu le parcours politique de son mari et sa propre déclaration, d’évidence, elle n’a continué à faire des dons aux partis politiques qu’en continuité d’une situation créée par son mari, comme un principe d’acquis qu’elle ferait perdurer en toute conscience par respect pour ce dernier.

Le don étant une action personnelle et désintéressée par une personne qui n’est, bien évidement, pas sous influence, et mon raisonnement tiens dans la sollicitation, donc, vu que ce n’était pas son centre d’intérêt, on peut légitimement en déduire qu’elle fut bien sollicitée pour ces dons aux partis politiques, et là ou s’arrête le don désintéressé, commence le conflit d’intérêts, à plus forte raison s’il y a contrepartie.

Si comme vous l’écrivez ; « un financement de parti implique un retour d’ascenseur », alors, il y a incontestablement conflit d’intérêts, et c’est précisément ce délit qui fut écarté par le Procureur Courroye, qui pour prendre cette décision de ne pas poursuivre, avait dû considérer, à ce moment-là, que Madame Bettencourt était en pleine possession de ses moyens intellectuels et dans ce cas, rien n’explique la mise en examen de Monsieur Banier pour abus de faiblesse.

On nous abreuve que la justice et la Loi s’appliquent de la même façon à tous les citoyens, sans distinction, etc. (article 1er de la Constitution Française de 1958), mon article démontre qu’une autre possibilité s’offrait au procureur Courroye que le conflit d’intérêts, qu’il a écarté dans le cadre du financement de partis politiques, alors qu’il a diligenté lui-même une action pour abus de faiblesse contre Monsieur Banier. C’est une incohérence judiciaire discriminatoire.

Si l’abus de faiblesse fut commis par l’un, alors l’abus de faiblesse fut commis aussi par l’autre, car si les capacités de discernements de Madame Bettencourt furent altérées en ce qui concerne les dons faits à Monsieur Banier, alors par équité, il doit en être de même en ce qui concerne les dons consentis aux partis politiques, et pour toutes personnes qui auraient obtenu de l’argent sans une raison valable, payement de salaires, de factures, etc.

Soit, il y a abus de faiblesse, soit il y a conflit d’intérêts, soit il n’y a rien du tout, et dans ce cas on ne peut pas poursuivre l’un et ne pas poursuivre l’autre.


Voir ce commentaire dans son contexte