Commentaire de ffi
sur Entre Sarkozy et Le pen : l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette


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ffi ffi 7 août 2010 14:32

Il y a un autre fait, waldgänger, qu’il ne faut pas ignorer. La gauche est très liée aux compagnies d’assurances, le secteur mutualiste, qui sont pour la plupart des coopératives (cf par exemple l’histoire de Strauss-kahn et de la MNEF).

Or, les mutuelles pourraient avoir mis une bonne partie de leurs « billes » dans les produits financiers frelatés donc compter énormément sur les bons du trésors pour se refaire et ne pas couler. Je n’en ai pas la preuve formelle (à part les revues dans les salles d’attentes de celles-ci, très axées sur la finance), mais cela me semblerait logique. Par exemple, Niort, une ville de gauche, dixit wikipedia, est le quatrième pôle français en ce qui concerne les flux financiers, après Paris, Lyon et Lille (3 villes de gauches par ailleurs).

Par conséquent, cela pourrait empêcher de faire émerger, à gauche, toute réflexion approfondie sur l’intérêt d’une réforme du système financier, du fait qu’un certains nombre de force en son sein y sont opposés.

Cela dit, il faudra bien exposer ces problèmes au niveau des assurances françaises, (les assurances de retraites par capitalisation américaine ayant explosées) pour trouver une solution acceptable de manière à continuer à garantir les risques auquel les gens ont voulu se prémunir en y souscrivant des contrats.

Les mutuelles faisant faillites, ce serait un gros problème, mais qu’elles pompent sur les impôts des collectivités, par l’intermédiaire des intérêts payés sur la dette, n’est pas non plus une solution durable.


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