Commentaire de easy
sur Une publicité à l'image de ses auteurs islamistes


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easy easy 15 août 2010 15:20




«  »«  » L’avantage de l’ambiguïté volontaire est de pouvoir insinuer une proposition et de se réserver le droit de la démentir en jouant sur son absence d’univocité. Ainsi l’affiche ne peut-elle pas d’abord être lue comme un programme politique vantant une islamisation bénéfique du peuple français ? Et dans le contexte d’abattage halal, n’est-ce pas ensuite le même sort qu’on promet au peuple français en lui prêtant même la fierté de consentir à l’anéantissement de sa propre culture à la sauce halal ?
 
Cette affiche est bien représentative de ses auteurs islamistes : elle est non seulement odieuse et ridicule, mais encore inquiétante. Dans un pays de vieille tradition chrétienne, elle exprime par insinuation les projets conquérants d’une minorité islamiste, qui cherche à imposer ses interdits alimentaires superstitieux et archaïques, après avoir tenté de défendre l’asservissement des femmes sous la burqa.«  »«  »





Tu parles !

Métonymie, mise en abyme, intericonicité,..., finissent par perdre leur sens à force d’être constamment convoqués par votre névose qui ne fait qu’exprimer à sa manière notre prométhéisme assez partagé (Vous, moi, nous Occidentaux, nous sommes tous névrosés).

Certes, vous convoquez ces mots surtout au sujet de la pub et il faut reconnaître que cette dernière joue particulièrement de ces choses que vous nous pointez régulièrement du doigt en manière de vigie ou sentinelle dévouée. Pour la millième fois, merci Paul.

Mais Paul, en matière de métonymie, de mise en abyme et d’intericonicité, la Vache qui rit serait un meilleur exemple. 
Une vache pourrait à la limite trouver du plaisir à être traite et à voir son lait régaler des humains. Si ce n’était le fait qu’elle aurait sans doute préféré que son lait fût réservé à son veau, elle peut être contente qu’on lui vide le pis à la machine.
Alors va pour la Vache qui rit.
Mais pour les cochons qui dansent et affichent un sourire radieux pour nous inviter à manger le saucisson fait avec leur chair, j’ai plus de doute.


Comment se fait-il qu’instrumentaliser les animaux pour mieux nous vendre des fourrures, des chassures en cuir, des oeufs ou des jambons ne soit pas tout aussi odieux. Pourquoi un thon devrait-il sourire à l’idée de se retrouver en rondelles dans une boîte de fer blanc ?

Et par extension, cher Paul, faites donc la même analyse critique avec une affiche du genre Banania.

Toujours par extension, faites-nous un papier sur le fait que les Noires nous apparaissent seins nus dans les zoos humains de 1930 ou dans Géo de 2010 en ignorant complètement l’excitation que ça nous provoque pendant que les Blanches sont exposées seions nus, dans des magazines érotiques en sachant très bien l’effet que ça nous fait.

Oui, faites-nous, en utilsant le même vocabulaire, un papier sur les peintures orientalistes qui montrent des femmes orientales au hammam alors que jamais ces peintres n’y ont mis les pieds.




Il était possible de faire un papier dénonçant l’utilisation de l’animal jusqu’au delà de sa chair et de ses forces, jusqu’à faire croire qu’il prend plaisir à nous servir à ce point. Et cela en choissant cette pub que vous avez choisie entre mille.


Mais conclure que ceux qui ont procédé à cette manipulation sont particulièrement retors ou odieux ou ridicules ou inquiétants ou menaçants, c’est partial, abusif et tendancieux.

(Vous auriez pu relever que ces barbus qui ourdissent un complot anti républicain n’avaient jusque là jamais utilisé des animaux à ce point et qu’ils ont appris à très bonne école. Ce qui est le signe d’une excellente intégration et d’une grande intelligence)





L’animal représenté sur la photo correspond au produit qui est vendu, c’est un poulet. Non un coq, cher Paul de la Vigie.

Il a été reproché à de véritables barbus islamistes d’avoir extrapolé sur les caricatures de Mahomet. En posant que derrière cette affiche pour de la viande halal se cachent des islamistes (alors qu’il s’agit très probablement de businessmens classiques se déguisant en bons musulmans) et en affirmant que cet animal est un coq gaulois, vous délirez de manière paranoïaque.

« Elles (ces bêtes) tiennent la tête haute »
Montrez-moi une photo où un poulet aurait tête basse quand il regarde autre chose que ce qu’il mange, cher et précieux Paul.





Bon mainteant, sur le fond du fond et nonobstant les Pauleries, est-il bon ou pas de truquer la réalité, de nous bercer de l’illusion qu’un cheval,qu’un cormoran, qu’un dauphin d’aquarium, qu’un âne, que toutes ces bestioles sont heureuses de nous être asservies coprs et âme ?
Je ne sais pas trancher cette question.
Je vois qu’il y a d’un côté comme une nécessité d’être plus réaliste et lucide sur notre ultra puissance, sur notre pouvoir énorme, sur la nécessité de respecter davantage les bestioles et de l’autre, je vois qu’il en résulterait une fatale culpabilité plutôt déprimante. Car en suivant le raisonnement du respectisme, on finirait par ne plus oser marcher sur de l’herbe de peur de tuer ou d’abuser de quelque animalcule ou polydric.
L’un dans l’autre, pour l’instant et en toute incertitude, je crois qu’il est tout de même préférable de continuer à jouer les idiots et les Pères Noël. Nous sommes déjà bien suffisamment déprimés comme ça.

Continuons, comme Maïté, de croire que nos aniprisonniers sont heureux de leur sort et nous aiment absolument. Continuons de croire que les vers à soie et les abeilles sont super contentes qu’on les asservisse. Continuons de croire que nous soignons bien nos prisonniers, nos domestiques et nos esclaves. 

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