Commentaire de eric
sur L'« éthique » de la redistribution


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eric 30 août 2010 08:27

De mémoires, des études, je crois OCDE, concluent que les système de redistribution français se livrent pour l’essentiel à un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne, sans beaucoup toucher les « pauvres » et à un coût record dans la zone en question. « Redistribuer » 1 euro, aurait un coût d’administration de 1 Euro.
Comme les systèmes publics ont créé de lordre de 1,5 à 2 millions d’emplois, et l’essentiel des nouveaux postes de « cadre », on peut en conclure qu’à certains égard, leur but principal est devenu leur propre développement et l’ascension sociale de ses employés ce qui est d’ailleurs le cas de toutes les organisations bureaucratiques.
L’aspect positif, est qu’on a ainsi neutralisé cette catégorie sociale par ailleurs naturellement très revendicatrice. L’aspect négatif, outre le poids pour les « vraiment laborieux » est que cela a contribué à l’exclusion des plus défavorisés, à qui tous cela était en principe destiné en priorité. On a vu ccroître parallèlement, les prélèvements obligatoires, les déficits budgétaires, le nombre d’agents publics et l’exclusion sociale.

Cependant si le terme « redistribution » est bien le paravent de ce processus, il ne doit pas faire oublier les termes de solidarité, entraide, assistance aux plus démunis. Le libéralisme est fondamentalement au départ, la pensée économique du protestantisme. Il ne se concçoit qu’avec ses deux jambes, l’une privilégiant les décisions au niveau de l’individu chaque fois que cela est possible, l’autre concevant la société comme un espace de solidarité ayant le souci d’aider ceux qui s’en sortent moins bien. Solitaire mais solidaire. Sans ce deuxième appui, il peut facilement tourner à l’idéologie désincarnée.


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