Commentaire de ffi
sur Tea Party : l'extrême droite américaine se radicalise contre Obama
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Je te signale que passer pour la Fed pour émettre 800 milliards de dollars de bon du trésor coûtera au contribuable américain plus de mille milliards de dollars, à cause des intérêts qui seront versé en sus à la Société Anonyme FED. Au final, l’emprunt à la FED siphonnera un peu plus les revenus disponibles (du montant des intérêts prélevés).
Ce n’est pas en pressurisant la classe moyenne que l’immobilier repartira... On n’en obtiendra, au mieux, qu’une embellie passagère, avant une nouvelle progression de la paupérisation générale, comme l’a montré les dernières années.
Il serait temps de comprendre que le mécanisme consistant à obliger les Etats à emprunter à des banques centrales privées, coûte très très cher aux populations. Il est de plus immoral puisque, dans le principe, cela réalise un transfert de richesse des pauvres vers les très riches. Ce fonctionnement n’est dans l’intérêt que d’une minorité.
Ce mécanisme aboutit partout à une tiers-mondisation des pays. Chez les plus fragiles d’abord : Afrique dans les années 90, AmSus, Russie, puis Grèce, bientôt Espagne, Portugal, Irlande et tous les pays « développés » vont suivre. Tout cela pour ne pas remettre en cause les rentes du 1% le plus riche de la planète qui spéculent sur les bons du trésor ?
Pour relancer l’immobilier, il faut du travail pour que les gens aient des revenus.
Pour qu’il y ait du travail, il faut qu’il y ait des projets (sensés) qui soient réalisés.
Pour que ces projets soient réalisés, il faut qu’ils soient financés.
Plus le financement se fera à moindre coût, c’est-à-dire sans payer d’intérêt aux banques privées, comme la Fed, plus la sortie de crise sera rapide.
C’est une réalité simple. En France, c’est l’intégralité des impôt sur le revenu des contribuables qui est engloutit dans ce poste budgétaire inutile et facultatif (les intérêts sur la dette, poste inexistant avant 1973), sommes utilisées de plus, in fine, à la spéculation et aux bulles monétaires. La France a déjà payé en intérêt, depuis lors, autant qu’elle en doit encore. C’est un mécanisme sans fin, une usure mécanique et systématique sur les finances publiques, au profit des plus aisés.
Les boites privées n’ont pas à prélever « une taxe » sur les investissements publics qui sont rendus nécessaires par leur défaut d’efficacité économique à financer la satisfaction des besoins de la population.
Vous pouvez donc toujours taxer d’extrême-droite les Tea-party, mais le fait est que, en soutenant un système monétaire dont le résultat est le transfert d’argent des milliards de plus pauvres vers les milliers de plus riches, ce sont vos positions qui sont d’extrême-droite.