@Cabanel. Votre constat sur le sujet de la vulgarité n’est pas faux, il est juste un peu court...
Vous feignez d’oublier que toute notre société a évolué dans cette direction.
Les citations que vous apportez en modèle (sans toutefois malheureusement en faire « une tirade du nez ») proviennent d’époques où il aurait été IMPENSABLE qu’un groupe de chanteur se nomme par exemple « Nique ta mère »
Ces époques, d’une façon ou d’une autre, valorisaient certains principes, se reconnaissaient dans certaines « valeurs » le tout étant métaphorisé par le langage. 
Puis vint le temps du combat contre ces mêmes principes, contre ces mêmes valeurs et contre ce même langage qualifiés de « bourgeois ».
Le « marché » et ses techniques (ta mère ?) proposa pour modèle aux consomateurs non plus le Haut mais le Bas. (regardez le nombre de pubs qui mettent en scène des cons ou des débiles en train de consommer) et vous aurez tout compris de ce que je veux dire.
Donc, comme l’aurait dit le grand Charles, la chienlit est devenue le modèle langagier, comportemental, le modèle de référence, celui qui fait vendre !
Et tous nos politiques, qui ne sont pas issus d’une autre planète, suivent la nouvelle musique...
 Vulgaire signifie « qui vient du peuple, qui est du peuple »
Plusieurs attitudes sont possibles face à ce qui vient du peuple :
 L’Aristocrate s’en amuse sans se sentir menacé par la vulgarité (il sait qu’il est au-dessus car il a le Pouvoir)
Le Bourgeois la méprise, persuadé qu’il est « supérieur » ( l’argent qu’il possède le lui fait croire) 
Le Petit Bourgeois, lui, s’offusque de la vulgarité, la dénonce comme un scandale, la condamne à chaque occasion, il la débusque partout où il croit la voir (il n’a ni le Pouvoir, ni l’Argent : serait-il donc un simple « vulgaire » ? La vulgarité sont ses ’talonnettes’ qui le hissent au-dessus du peuple d’où il provient et qu’il craint de rejoindre)
Le « Peuple » lui se fout de ce que pensent les autres : il vit sa vie.
Question : où vous situez vous dans cette petite typologie ?