Commentaire de nightflight
sur Après 16 ans de mondialisation et 10 ans d'euro : près de la moitié des Français s'estiment pauvres ou redoutent de le devenir !
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Je trouve que tous, vous n’êtes pas sérieux.
Vous trouvez des explications là où elles ne sont que des conséquences et vous voyez les choses toujours au travers du même filtre culturel.
Notre pays jusque dans les années 70 vivait bien, jusqu’à ce qu’un gouvernement décide que l’état serait catastrophiquement financé par les marchés. Ceci est un cas de haute trahison.
L’Europe s’est ensuite construite sur ce modèle, et les calamités que nous visons aujourd’hui sont simplement la conséquence d’un commerce libre avec des pays où le cout de la vie donc de la main d’œuvre (Et pas l’inverse) sont bas, et nous voyons donc nos industries souffrir d’une concurrence intenable.
Où est la vraie solution ?
Elle serait simplement de dire que l’intégralité de la monnaie est l’image des biens réels existants.
Lorsqu’un bien est créé, on doit créer la monnaie qui le matérialise. Lorsqu’il arrive en fin de vie, cette monnaie doit être détruite.
De plus, les monnaies devraient être arrimées les unes aux autres sur la base des actifs réels détenus par des pays.
Mettre en place un tel mécanisme n’est pas si compliqué : La valeur ajoutée matérialisée par la déclaration de TVA des entreprises, ainsi que le patrimoine principal des citoyens (Maison, Voiture, valeurs ...) devrait être comptabilisés et donner naissance à la monnaie correspondante. L’inverse lorsque les actifs se déprécient.
Au lieu de tout cela, on assiste à une création monétaire découplée de la réalité, qui crée de la monnaie indépendamment de l’apparition de richesse réelles.
Donc suit ce qui doit suivre : Une inflation par un mécanisme identique à celui qui faisait que les états furent jugés non vertueux par le passé.
Viennent ensuite les acteurs du marché, qui on capté tout l’héritage des nations, et qui spéculent sur les devises, bouleversant les cours suivant des critères de tendance indécents au regard de ceux qui investissent et produisent des richesses réelles (Biens ou services).
Cette situation est complètement imbécile, mais la manière d’en sortir n’est pas forcément de se fragiliser en s’isolant de l’Europe, car il ne faut pas oublier que sortir de l’Europe c’est quitter l’Euro, et que de toute façon, notre nouvelle devise serait toujours exposée aux marchés et susceptible de subir des attaques, et que donc en cas de baisse par rapport au dollar, nous courrerions toujours, par exemple, le risque de voir le coût de nos approvisionnements en matières premières flamber et de subir les conséquences qui en découlent.
En ce qui concerne les différences des coûts de production entre les pays, il n’est pas compliqué de réfléchir au concept d’une taxation des échanges qui soit reversée aux pays qui en ont le plus besoin.
Comment ce fait-il que des générations de politiques et d’économistes brillants et diplômés se soient succédés sans voir ces réalités premières en face :
1. Si il n’y a pas d’arrimage des monnaies et que la création monétaire ne s’effectue pas sur la base de critères macro économiques objectifs (L’actif des nations) alors la stabilité n’existe pas.
2. Il faut réguler les disparités économiques entres les pays et mettre en place des systèmes qui assurent la convergence des niveaux de richesse des pays, les différences existantes produisant les différentiels énormes des coûts de production que l’on connaît. Cette démarche doit être pensée et instaurée, car les règles de fonctionnement du marché n’assureront certainement pas une convergence des niveaux de richesse sans douleur et catastrophes.
3. Le système économique doit être au service des gouvernements et de l’ensemble des citoyens et absolument pas l’inverse.