Madame Mercier m’a téléphoné cet après-midi pour me remercier de mon intervention. Elle m’a confirmé sa totale incompréhension et la grande souffrance qu’elle et son époux ont enduré pendant de très longs mois face au lynchage médiatique, alors qu’ils n’avaient rien à se reprocher, alors qu’ils ont tous deux bâti leur vie commune sur les hautes valeurs morales qu’ils ont reçues de leurs familles.

Mais sait-on ce qu’est la vie d’un chirurgien qui, chaque jour, tient la vie de plusieurs patients entre ses mains, le stress que parfois cela peut provoquer, la maîtrise de soi indispensable que cela suppose ?

Que la société soit ingrate, cela existe, mais bête et méchante, c’est insupportable !

Je ne fais pas de politique, ni dans mon environnement ni sur Agoravox, mais comment aurais-pu ne pas intervenir, étant un témoin de moralité, et alors que pendant des années, à moi aussi on n’a pas ménagé les sarcasmes pour des questions d’histoire sur lesquelles le monde médiatique, local ou parisien, m’a refusé tout débat.

Les journalistes professionnels seraient-il aujourd’hui plus portés à développer des rumeurs qu’à ouvrir un débat ?