Commentaire de Jowurz
sur Affaire Chirac : rira bien qui rira le dernier


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Jowurz 14 novembre 2010 13:47

Il y a trois manières de répondre à des invectives :

la première consiste à les ignorer,
la seconde à les réfuter et les balayer,
la troisième à tenter de remettre les faits en ordre et dans leur contexte.

Personnellement, je n’ai aucun grief contre les Vikings même s’ils se dénomment Djanel et rament à contre-sens de la réalité quand un drakkar prend l’eau. J’ignore donc pour lui répondre le tutoiement amical dont il me gratifie bien que son amitié ait un rien d’hostilité.

La lecture de l’article : « Travaillez plus Madame Z... » sur AV est utile. il est du reste excellent.

Voici le commentaire de Jowurz à l’adresse de l’auteur :

"Bonjour Bigoudène,

Inutile d’essayer de convaincre un Breton, c’est du temps perdu pour l’entreprise... Alors imaginez ...une Bretonne avec des bigoudis ! Toutefois je tente ma chance. Votre article, pour un premier, est méritoire. Il est même bien torché si les marmots voient ce que je veux dire quoique je ne dise rien et que par là on ne voit pas grand-chose. 

Un conseil directorial cependant, si vous raccourcissiez un peu les phrases vous pourriez tapez plus de bafouilles en une journée d’activité. Cela vous permettrait de servir un quatrième téléphone et de poster des emails supplémentaires. Une meilleure rentabilité de votre activité si vous me comprenez !
 Après tout, vu les augmentations que vous recevez, nous « La Croisée des Chemins » sommes en droit d’attendre quelque performance des ressources humaines grassement rétribuées de nos hypermarchés.

Quant à votre loyer c’est évident il est trop élevé ! Revenez me voir d’ici 15 jours. D’ici là je vous aurais trouvé un logement plus étroit et moins cher ! Selon notre formule de promotion sociale : Moins de ménage à faire plus de temps à nous consacrer.

Ne me remerciez pas, j’adore vous faire faire des économies. Allez au boulot le téléphone sonne ! "

Le second commentaire est une réponse à la constatation que l’empployé n’a plus aujourd’hui la possibilité de ne pas subir les volontés esclavagistes des employeurs et ne peut préserver sa dignité et ses droits sans risquer le chômage. Il tient compte d’une Bécassine citée par un intervenant ( Vipère 12 novembre à 18:10) et ne s’adresse pas à Lisbeth, l’auteur  :
 

"Heureusement Sarko va la mettre au travail !

Sur les conseils de Marthe Richard, qu’il connut bien avant 1982, Delanoé qui n’est jamais en retard pour trouver des jobs à temps partiel à ses administrés aurait, dit-on, réouvert les bosquets du bois de Boulogne fermés par Chirac. La parité hommes femmes serait respectée.

Il suffit d’y penser du côté de la Mairie de Paris il y a toujours quelques emplois qui traînent pour les collaborateurs de talent. Bécassine devrait se renseigner au service du personnel de la part de Monsieur Chirac. Bertrand lui trouvera sûrement quelque chose.« 

Chacun se fera sa propre opinion de la situation.

il ne me semble pas nécéssaire de préciser que le distingué Viking, châtouilleux de l’UMP et inconditionnel du pouvoir, découvre tout soudain que, sous prétexte de xième degré et d’humour à la mode, j’insulte une pauvre travailleuse dans la nécessité et l’envoie régler ses difficultés  »péripatétiquement" ou pathétiquement dans les allées du Pré Catelan.

Où est la preuve qu’affirme détenir ce spécialiste inconséquent de l’embrouille ?

Vous le constatez , il n’est aucunement question dans mes commentaires de prostitution et de proxénète et le second concerne Bécassine, actrice virtuelle de l’intervention venimeuse de Vipère pas Lisbeth Ker Caradec.

Je laisse donc ces détournements sémantiques à celui qui m’honore de sa hargne.

Chaque citoyen bien pensant et pratiquant la charité chrétienne l’aura compris, c’est pourquoi je n’ai pas cru nécéssaire de le préciser, il s’agit ici d’emploi d’auxiliaires de gardiennage de la Ville de Paris. Cette ville n’est-elle pas devenue propre depuis qu’un excellent maire, qui luttait passionnément contre le chômage avant de devenir Président, eut la brillante idée de mettre en place des escadrons de caninettes ?

Voici donc l’interprétation lubrique, détournée par le fantasme du Viking, abolie. Mon message, qui n’a rien de thailandais, est remis sur les rails de la bonne conduite et la bonne pensée catholique dont je m’enorgueillis.

Bien entendu tout dans le commentaire du contradicteur a pour objet de rendre honneur et intégrité aux Présidents évoqués, en se souciant de l’ami Delanoé qui mange au même ratelier et partage les mêmes principes politiques. Un honneur et une intégrité que je ne lis pas avoir mis en cause, me contentant de rappeler l’entente cordiale qui règne entre les édiles et les échevins qui se succédent de maire en maire et de conseillers en conseillers.

Il faut alors se demander pour qui la situation est tragique.

Pour celui qui, sous le pseudonyme de Lisbeth la Bigoudène écrit un article pour dénoncer d’une manière très vivante une situation provoquée par l’incurie et l’avidité des hommes politiques au pouvoir ou pour celui qui s’érige en pourfendeur de ceux qu’il qualifie de lâches et de salauds parce qu’ils soulignent l’hypocrisie de tels dirigeants ? 

En tout objectivité, le militant des droits du pouvoir se garde d’observer que Marthe Richard ou plus exactement Richer est une femme au destin hors du commun méritant beaucoup plus que son mépris.

Elle était conseillère municipale et est à l’origine de l’arrêté fermant les maisons closes de Paris. Poursuivant sa lutte contre l’exploitation honteuse des femmes elle a donné son surnom à la loi qui fut votée et appliquée jusqu’à nos jours interdiant de tels établissements. Marthe Richard n’est donc pas favorable à cette activité, que le Viking bourru sort de son imagination, et il n’est nulle honte à avoir connue une telle conseillère municipale.

Quant à la diffamation de Monsieur Chirac :

que ce fougueux défenseur de la justice sociale daigne lire l’ordonnance de renvoi en Correctionnelle de la juge Siméoni. L’aveu implicite de Jacques Chrirac, empréssé de rembourser et faire rembourser par l’UMP l’argent des emplois fictifs, serait alors une auto-diffamation. Pourquoi ne lui reproche-t-il pas ? 

Mais que Djanel poursuive, tambour et calomnie battant, son combat d’arrière-garde, peut-être finira-t-il dans le Roncevaux de Sarkozy-le-Bref en 2012.

C’est à vous de juger.


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