Commentaire de Morpheus
sur La haine du chiffre trois (« A serious man », Joel & Ethan Cohen, 2010)
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La conscience de cet aspect trinitaire ouvre la voie médiane
de la sagesse créatrice qui s’exprime au travers différents proverbes : "Le
sage ne demeure ni dans l’être ni dans le non-être« ; »Si tu
tend trop la corde, elle casse. Si tu ne la tend pas assez, elle ne sonne pas"
; « in medio stat virtus » (au milieu réside la vertu).
Alors, haïr le chiffre 3, ne serait-ce pas détester ce qui est relatif, ce qui
ne peut être enfermé et réduit à une image absolue ? Une façon de se rassurer
dans un monde en perpétuelle évolution, où tout se transforme constamment et où
rien de ce à quoi nous nous attachons ne s’étiole ?