Commentaire de JL
sur Elections présidentielles en Côte d'Ivoire. Hourra pour le peuple !


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Francis, agnotologue JL 18 décembre 2010 11:05

« Quand au refus de Gbagbo d’accepter des prêts du FMI, il est simplement dû à la demande justifiée du FMI de pouvoir être informé a priori de l’utilisation qui sera faite de ses fonds (qui, quelque part, sont aussi les notres. » (dogon)

Sur cette phrase, deux choses :

« Les ressources du FMI proviennent des États membres, principalement du versement des quotes-parts qui reflètent en gros le poids économique relatif de chaque pays. Les dirigeants des pays réunis au Sommet du G-20 en avril 2009, se sont engagés à tripler la capacité de prêts du FMI, qui passerait de 250 à 750 milliards de dollars EU. » (Wikipedia)

Soit ! Ces versements sont notre argent. Mais qui devrait payer des impôts et n’en paye pas, ni chez nous ni dans les pays pauvres ? Les multinationales ! Et en définitive, ce sont les actionnaires de ces multinationales qui avancent aux Etats par l’entremise de la dette, l’argent que le FMI utilise pour imposer la rigueur aux peuples, rigueur nécéssaire pour dégager la plus value qui sera utilisée par les Etats endettés rembourser les intérêts de leurs dettes ! La boucle est bouclée.

Aujourd’hui, l’économie occidentale est une immense dette mille fois recyclée et qui n’a d’autre but que d’enrichir les tiches et d’appauvrir l’s pauves : le FMI est l’un des maillons de la gigantesque pompe à phynances internationale.

Il est question de punir Gbagbo s’il ne part pas : cela veut dire des rétorsions unilatérales - par opposition à des rétorsions négociées en cas d’acceptation de prêt. Et qui va souffrir : les ivoiriens auxquels on dira que c’est de la faute à leur dirigeant.


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