Commentaire de lloreen
sur Quand le travail tue


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lloreen 2 février 2011 16:31

merci beaucoup ceri pour votre article remarquable et sans concession.Clair, net, précis.
Je ne sais pas s’il reste encore d’honnêtes gens qui contrediraient les conclusions de votre recherche car le constat est indéniable.
Je fais le parallèle avec la situation troublée dans de nombreux pays parce que petit à petit les gens ouvrent les yeux.Nous sommes arrivés au moment où le serpent se mord la queue.
Le gros problème est que nos concitoyens n’ont pas encore compris que s’ils ne deviennent pas acteurs de leur destin rien ne changera jamais.Là encore il ne s’agit pas d’opposer les uns aux autres, des fois que le voisin (ce salaud) a un meilleur boulot, une voiture plus grosse, une belle maison et qu’il part en vacances deux fois par an.
Mais une fois pour toutes décider que chacun a droit à une vie décente.
Je dénie à quiconque le droit de disposer de moi.Si chacun en faisait autant croyez-vous que nous serions dans une société ou n’importe quel citoyen tolèrerait d’être traité comme....(non, pas un chien parce que je ne conçois la maltraitance pour aucun être).Il faut que les gens comprennent une fois pour toutes que sans solidarité ils ne sortiront jamais de l’engrenage qu’ils entretiennent heure après heure par lâcheté et faiblesse.
Pour ne citer qu’un exemple.Le petit centre commercial de ma commune (enseigne régionale) avait une station essence qui fonctionnait avec un service 7j/7j-24h/24 (carte bancaire) et une employée pour le paiement en liquide.Cette enseigne a été rachetée par une grande enseigne.Six mois après le rachat l’emploi a été supprimé.Si tous les clients commençaient par réfléchir un peu ils se diraient :
- la grande enseigne ne travaille plus avec la majorité des fournisseurs locaux (perte d’emplois locaux) mais avec les siens (normal cela pressurise les coûts)
-la grande enseigne se fiche des clients qui payaient leur essence en argent liquide ou par chèque et ne veulent pas de carte bancaire
-la grande enseigne gagne plus au détriment de la vie d’un(e) employé(e) .
donc : non seulement je déserte cette enseigne mais je ferai le plein ailleurs.
Si l’on a un minimum de sens civique et que le sort de nos concitoyens nous intéressent parce qu’un emploi en moins ce sont des allocations de plus (donc des impôts en plus...) et que des concitoyens malades ce sont à nouveau des allocations journalières à payer sans compter le plus important:le drame humain.
Tous ces « managers » décrits dans cet article sont ni plus ni moins que des bourreaux.Pas besoin d’en faire des tonnes sur les millions de morts de la seconde guerre mondiale et du communisme en taisant ceux du capitalisme.Ces morts sont moins apparentes mais non moins réelles.
Il faut arrêter ce système destructeur en l’asphyxiant par notre solidarité.Ces exploiteurs ont besoin de nous et pas l’inverse.
Il faut que ces personnes portent plainte puisqu’avec raison vous décrivez que ce système de privatisation est ILLEGAL.Ce sont des conditions indignes contraires à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.Si chacun se prend en main et lève la tête et surtout rend les décisions publiques cela fera de l’effet par le bouche à oreille (et facebook). Ce sont des conditions de bagnard et peut-être que ces patrons trembleraient s’ils voyaient que les gens se font la malle...ils iraient travailler à leur place peut-être.
Ce que vous décrivez est dramatique.Si c’est le prix à payer pour vivre ce n’est plus une vie que la majorité des gens vivent mais un enfer.Faut-il vraiment supporter cela ?


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