Commentaire de Spip
sur Suisse : larme à gauche


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Spip Spip 14 février 2011 23:44

« un élément constitutif de l’identité suisse » : ben oui, un peu quand même.

Historiquement, petit pays composé de cantons très autonomes, qui assurait sa sécurité avec un système de milices rapidement mobilisables (donc forte implication citoyenne) Plus les célèbres et redoutés mercenaires de jadis. Apparemment, ça laisse des traces dans l’inconscient (et le conscient) collectif.

Je me souviens encore de ma première visite à Zürich, il y a longtemps. J’ai crû halluciner en voyant un civil attendre tranquillement à l’arrêt du bus avec un fusil d’assaut à l’épaule (Sig-Neuhausen - 600 cp/mn) On m’a expliqué que c’était Samedi et qu’il se rendait probablement à une séance d’entraînement prévue pour les réservistes.

A cette époque (1967) il était bien vu voire fortement conseillé d’être un réserviste « actif », pour obtenir un emploi intéressant ou une promotion, que ce soit dans le public ou le privé (une sorte de cooptation, quoi) Je ne sais pas si c’est encore vrai aujourd’hui.

Assez d’accord avec Pingveno : pendant longtemps, en France, l’arme maison était (est encore ?) la 22 Long Rifle considérée plus « récréative » que dangereuse. Or cet engin a une portée de + de 1 000 mètres en balle perdue. Manipulée par des personnes n’y connaissant rien aux armes elle a été à l’origine de nombreux drames.

Quant aux répliques à poudre noire, c’est assez marginal. Pour en avoir essayé, je peux vous dire que les procédures de chargement n’incitent pas au passage à l’acte rapide... De plus, question qualité, il y a de tout : de l’arme superbe (et très chère) jusqu’à la sal... qui vous pète à la figure. Il faudrait aussi trouver un stand équipé pour, sinon c’est rapidement le smog londonien...

Alors, pour ou contre la détention d’arme ? Si c’est oui, formation obligatoire !


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