Commentaire de Thierry Meyer
sur Notre monde change, mais pas nous.


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Thierry Meyer (---.---.89.50) 12 octobre 2005 09:54

Bonjour Colza.

Nous commençons à être bien loin du réchauffement climatique, aussi ne serais-je certainement pas un interlocuteur très pertinent, mais je vais quand même vous donner mon point de vue.

Tout d’abord, nous ne devons pas nous diaboliser. Nos gènes sont ce qu’ils sont, et même s’il y a encore bien des progrès à faire, nous ne sommes pas pires que les animaux. Par exemple, pour les espèces qui vivent sous la tutelle d’un mâle dominant, il n’est pas rare que le nouvel élu commence par supprimer tous les rejetons de son prédécesseur. Même dans ma basse-cour, alors que je ne pense pas que l’on puisse classer mes poules et mes canes dans la catégorie des prédatrices, si l’une d’elle est affaiblie pour une raison quelconque, toutes les autres lui tombent dessus.

Il est donc clair que nous possédons tous un instinct de survie, mais j’espère que notre évolution intellectuelle aura été suffisante pour qu’une majorité d’entre nous soit capable de comprendre que les avancés de notre civilisation, comme notre espérance de vie élevé, ne sont pas possibles sur une planète dont la dégradation s’amplifie chaque jour.

Le message me semble très clair : quelle que soit notre puissance actuelle, elle ne nous protégera pas des bouleversements qui vont s’abattre sur nous dans les décennies à venir. La mondialisation de notre monde actuel nous rend tous dépendant les uns des autres, et j’espère que les puissants de ce monde sont suffisamment intelligents pour comprendre que, plus ils tardent à réagir, plus l’instabilité sera grande.

Et ce n’est pas bon pour le commerce...


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