Commentaire de Olivier FRIGOUT
sur Universités : l'apprentissage de la liberté bafouée


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Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 10 mars 2006 08:34

Oui, c’est toujours du « Frigout », comme vous dites, ce qui est mon nom d’ailleurs, puisque je n’use pas de pseudo.

Et c’est ce que l’on appelle la « Liberté », celle de pensée et d’expression en l’occurrence.

Quant à la question de la caricature, hélas !, mille fois hélas !, elle n’a jamais autant été d’actualité. Et si vous trouvez mon propos caricatural, observez la carrière politique des leaders du mouvement contestataire de 1986 et vous saisirez combien c’est leur intérêt qu’ils ont défendu à l’époque, et non celui des étudiants.

Le droit de grève n’est pas plus fort que le droit de travailler, ce qui justifie que la loi interdise les piquets de grève et par conséquent condamne (symboliquement) ceux qui bloquent les universités.

Le monde changera par l’information et la mobilisation, mais s’il ne veut pas s’informer (préfère lire l’équipe) ou se mobiliser (défend seulement ses intérêts catégoriels) le monde aura choisi son destin, et pour une fois, à la majorité absolue.

Informer, convaincre par le verbe, rassembler, seront toujours plus noble et respectueux des autres que contraindre, séquestrer, saccager. La violence est la force des faibles, et n’engendre que haine, incompréhension et terreur.

Signé : Frigout


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