« Un handicapé dans un milieu scolaire traditionnel est un handicap sans jeu de mot, pour tous et pour lui-même ».
Oui mais quelle personne ? Quel handicap ? Quel milieu familial ? Quel taux d’indépendance de la personne handicapée ?
Je ne suis pas ancienne enseignante mais je connais des handicapés, trisomiques 21, qui sont allés jusqu’au bac dans des milieux scolaires traditionnels. Des exceptions, peut-être mais j’ai aussi un fils qui a été diagnostiqué comme ayant un déficit de l’attention (diagnostic avec lequel je suis tout à fait d’accord) qui finit sa maîtrise de recherche cette année. La spécialiste qui le suivait nous a affirmé que « ces enfants ne font jamais d’études universitaires ». La définition du handicap est la base de référence, à partir de laquelle il est possible à un handicapé de progresser, et cela dépend des parents, et malheureusement des moyens financiers dont ils disposent, mais aussi du soutien qui est mis en place pour que ces enfants puissent s’en sortir, et échapper au sort auquel ils semblent voués. Entre une discrimination délibérée et la démission, je ne sais pas quel est le plus grand mal.