Commentaire de Georges Kaplan
sur En défense du capitalisme mondialisé


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Georges Kaplan Georges Kaplan 18 mars 2011 09:14

Alpo47,

Dans la mesure où 99% de notre classe politique, des journalistes et – finalement – des électeurs de ce pays instruisent le dossier à charge, j’ai jugé utile de me faire l’avocat de l’économie de marché.

La destruction de la nature n’est pas propre à l’économie de marché, il vous suffit de voir comment l’ex-URSS soviétique a pris soin de la mer d’Aral. La protection de l’environnement est une préoccupation qui peut parfaitement s’intégrer à une économie de marché.

En quoi le fait que certains soient plus riches que d’autres devrait-il être un problème ? Je me fiche éperdument de savoir que Bill Gates gagne je-ne-sais-pas-combien-de-fois mon salaire : je veux vivre bien, selon mes choix et j’aimerais – dans la mesure du possible – que nous soyons le plus grand nombre possible à pouvoir le faire. Le capitalisme c’est tout le monde plus ou moins riche ; le socialisme c’est tout le monde pauvre.

Accuser l’économie de marché de l’insécurité est parfaitement malhonnête : c’est le rôle de l’Etat et il ferait bien de s’en occuper plutôt que de vouloir se mêler d’économie.

Qui est exploité ? Vous ?

La « dérive vers le contrôle des individus et réduction des libertés individuelles » est la définition même du socialisme : c’est la société qui fait les individus. Le libéralisme prône exactement le contraire.

Si par corporation vous entendez « entreprise privée » alors oui, elle n’existe que pour faire des profits et c’est très bien comme ça. Si une entreprise n’avait pas voulu faire des profits, l’ordinateur qui se trouve devant vous n’existerait pas et vous seriez en train de chasser votre déjeuner.

La « mise en exergue de l’argent » est une obsession typiquement socialiste et fait parfaitement échos au mythe égalitaire évoqué plus haut ; nous sommes tous différents, chacun voit midi à sa porte et c’est très bien comme ça. Les idéologies égalitaristes qui promettaient le paradis n’ont jamais produit rien d’autre que l’enfer.


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