Commentaire de hommelibre
sur Prostitution : la chasse à l'homme va commencer


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hommelibre hommelibre 20 avril 2011 00:46

Dernière rediff de « Travailleurs du sexe » sur Planète ce soir à 2.55.

@ TeleVasion :

Peut-être n’avez-vous pas encore réalisé le biais entre autres juridique provoqué par le féminisme radical, et l’installation banalisée d’un communautarisme féministe. Ou bien l’avez-vous réalisé et l’approuvez-vous. Quand un projet de loi est institué ouvertement contre un genre il y a alerte : la démocratie est en danger. C’est pourtant ce qu’a fait Madame Mellul avec la loi sur les violences psychologiques, qui était au départ ouvertement dirigée contre les hommes.

Pour mémoire :

"Le texte soumis au Sénat le mardi 22 juin 2010 prévoit la création d’un délit de harcèlement psychologique dans le couple.


Selon les auteurs du projet de loi soumis au Sénat le 22 juin, 8 % des femmes en France seraient victimes de ce type de violences de la part de leur conjoint. En cause : humiliations, insultes et autres brimades qui conduisent les femmes à se dévaloriser, détruisent leur confiance en elles, les amènent à se couper de leur entourage et à accepter d’être maltraitées.

...
Pour lutter en profondeur contre les violences faites aux femmes, la loi prévoit également un volet préventif : les formations scolaires sur l’égalité homme-femme seront renforcées, les manuels débarrassés de tout préjugé sexiste.« 

Où serait-il question d’hommes victimes ? Nulle part. Effacés, les hommes victimes de violence psychologique, dénigrement, dévalorisation, et de coups. On veut débarrasser les manuels de tout préjugé sexiste en installant un nouveau préjugé, énorme, criminalisant les hommes par principe.

Cela va plus loin. Je connais bien la question des fausses accusations. 10%, 25%, 40-50% selon les sources. Et bien :

 »Par ailleurs, Marie-France Hirigoyen, psychiatre et spécialiste de la violence au sein des couples, s’est inquiétée de la possible condamnation pour dénonciation calomnieuse des femmes qui porteraient plainte et dont le conjoint serait acquitté faute de preuves, le doute profitant toujours à l’accusé. C’est pourquoi la commission du Sénat a restreint ce recours.« On protège celle qui ferait une fausse accusation et on limite un droit démocratique fondamental. Il y a pourtant des moyens de démontrer la violence psychologique. Et si on ne peut pas on s’en va. La démocratie n’a pas à être amoindrie sous l’influence du lobby féministe radical.

J’en reviens à Madame Mellul. Lors de son intervention elle faisait la leçons à certaines personnes sur le plateau. Une femme ayant dit qu’elle aimait parfois être objet dans une relation s’est fait remettre place : »C’est grave, ce n’est pas normal« . Et d’autres exemples du même genre. Madame Mellul semble donc familières de l’attaque ad hominem, c’est son langage.

J’ai été touché et atteint par la violence de son langage contre les hommes. En particulier quand elle a prétendu que les victimes de la violence conjugale sont à 98% des femmes.

C’est faux. C’est faux depuis longtemps. Maintenant on le sait. Il suffit de lire les rapports officiels en Suisse : près de 20% d’hommes battus parmis les victimes (sans parler de violence psychologique, et du fait qu’ils minimisent souvent. 30 à 40% selon l’année, dans les rapports de l’OND. 30 à 50% selon statistiques Canada.

Cela se sait, d’autant plus si l’on est active dans cette problématique.

Donc elle a dit 98% de victimes sont des femmes. C’est faux. Alors que se passe-t-il ? Faut-il à tout prix que les femmes seules soient victimes, pour que leurs associations touches des millions de siubvention et qu’elles aient des avantages ou des privilèges, comme celui de formater des lois anti-genre donc discriminante ? Est-ce donc une stratégie et fait-elle fi de toute honnêteté intellectuelle ? Ou bien est-elle si stressée et traumatisée qu’elle y croit elle-même ? Ou bien fait-elle du déni des hommes et de leur réalité, déni qui se trouve dans certaines maladies ? Cette violence, cette théorie assénée sans le moindre dialogue, les attaques contre ceux et celles qui ne pensent pas comme elle : problème il y a ...

Parce qu’à ce point de violence contre les hommes, de mépris du libre arbitre féminin, de fixation sur le mot objet, et de mensonges, il est inévitable et normal de se poser des questions ad hominem.

Pour ce focus sur le mot objet, il y aurait un dlbat à faire pour savoir ce que l’on veut dire et si c’est ou non une vraie aliénation d’être parfois un objet. L’objétisation existe sans être un mépris. En amour chaque partie devient l’objet du désir de l’autre. Ce sont des postures temporaires et délimitées. Dans mon travail je suis objet du besoin de l’autre, qui me paie pour cela. Cela ne me gêne pas. Mais hors de mon travail je suis plus, et je suis autre. La relation entre un client et une prostituée est réduite par rapport à une relation amoureuse. Mais elle n’est pas absente. On ne serait objet au sens aliénant, à mon avis, s’il n’y avait aucune relation, même pas commerçante.

Vous devriez voir la rediff de »Travailleurs du sexe" sur Planète ce soir à 2.55. Dernière rediff.


Bien à vous, semeur de mycélium...

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