Commentaire de Erik Gruchet
sur Médecine de guerre


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Erik Gruchet 7 mai 2011 06:21

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Pierre Jacques Antoine Béchamp, né le 15 octobre 1816 à Bassing (Moselle) et mort le 31 mars 1908 à Paris, était docteur ès sciences, docteur en médecine, en chimie et en pharmacie. Il est l’auteur d’une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe).

À la suite de travaux expérimentaux et d’observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ».

Ces thèses, dès l’époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale auMuséum d’Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l’état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des médecines parallèles comme Hulda Regehr Clark et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l’hypothèse d’un pléomorphisme des bactéries 1.

Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu’il accuse d’avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d’avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d’impasse. Il ne craint pas d’affirmer en réponse à un collègue, le Docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie. » 

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