Commentaire de Romios
sur Grèce : un galop d'essai pour Le Pen qui voudrait sortir de l'euro !


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Aldous Romios 9 mai 2011 12:37

Sinon, il est absurde de dire que l’afflux de touriste exacerbera la xénophobie des Grecs.

La xénophobie a fait place à la traditionnelle philoxénie grecque (la tradition de bien accueillir les étrangers) en raison de l’afflux de vagues de réfugiés fuyant les guerres et la misère dans les balkans, au proche orient et en Asie.

Migrants qui ont apportés dans leur bagages la criminalité des mafias de leur pays d’origine (en particulier albanaise)

La première grosse vague fut celle des guerres de l’ex Yougoslavie (Albanais, Slaves, Croates, Musulmans).
La seconde fut générée par les guerres au Kurdistan (guerre du Golfe et répression de l’UCK en Turquie)

Lors de JO, les entreprises de BTP ont fait venir en masse des travailleurs Pakistanais pour ne pas payer leurs ouvrier au prix fort, et nombreux se son installée définitivement.

Ensuite sont arrivés les réfugiés Afghans chassés par la guerre de l’OTAN en Afghanistan.

La crise économique dans le Caucase a fait affluer de nombreuses Ukrainiennes.

Enfin la fermeture des voies de passage par l’Espagne et l’Italie a généré un flux de clandestin africains qui arrivent par la turquie.

Or la Grèce est un ilot dans l’espace Shengen.

Les migrants qui y arrivent restent bloqués en Grèce contrairement à ce qui se passe en Italie ou en Espagne.

Et la population grecque n’est pas très nombreuse, ce qui fait que le % d’étrangers grimpe en flèche.

Donc, non, les touristes ne causent aucun rejet chez les Grecs et ne font pas monter l’extreme-droite.

(Sauf peut être certains jeunes Anglais qui occupent leurs vacances à s’enivrer et commettent parfois même des viols)


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