Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Théorie du PCRA (Plan Cul Régulier Affectif)


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 mai 2011 14:20

Bonjour easy,

Je suis d’accord, il y a les mots et il y a les choses. Et mettre des mots sur ce que l’on vit est extrêmement rassurant... lorsque les mots en question permettent l’échange et surtout l’accord entre les partenaires.

C’est pourquoi je pense que si une personne n’a pas son horizon limité au seul PCRA, ce dernier peut procurer les bénéfices de tout accord : la paix, infiniment préférable à la tourmente des relations basées sur le malentendu, le tacite et les non-dits qui à un moment ou un autre, ne manquent pas de ressurgir.

Peut-être que je devrais réviser mon texte en ce sens, mais je ne voudrais vraiment pas que l’on pense que les adeptes du PCRA seraient forcément sur un versant dépressif ou n’importe quoi de cet ordre là.

Je pense simplement que le PCRA ne peut être une fin en soi. Il est donc déprimant comme il serait déprimant de devoir se tenir sur le pas de la porte plutôt que d’avancer dans le nouvel espace sur lequel elle ouvre.

Et cet espace peut contenir du sublime, c’est sûr. Mais il ne faut pas rester sur le pas de la porte.

Ce sublime, j’en suis bien d’accord, se retrouve le plus souvent dans la relation parent-enfant, dans l’aban-don de soi qu’elle incarne.

Mais autant il faut se garder de placer son enfant dans la toute-puissance sans garde-fou, autant il faut convient de penser les conditions de possibilité d’un (sublime) aban-don de soi dans le couple.

C’est ce que je me propose d’examiner.


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