Commentaire de FRIDA
sur Le “cas” Soral, parfait Ovni dans le champ médiatico-politique


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FRIDA FRIDA 30 juillet 2011 12:41

@Bertrand H-R
« il dit des choses qui font sens sur certains sujets »

Faire un livre qui parle à certain, ce n’est pas ce qui est très difficile, beaucoup treverons un pourcentage de gens qui vont les suivre, comme l’election présidentielle.

au-dela des anthèmes, on lui attribue des choses et souvent sans esprit critique vis-à-vis de lui, ce n’est pas la peine de vouloir sortir du Système pour tomber dans celui d’un homme.
Je cite un paragraphe qui le disqualifie totalement :

« Une affaire banale transformée en opération de masse par le mattage médiatique, avec pour la première fois réunis l’intelectuel mondain et mégalomane : Zola et son ronflant j’accuse, et le carriériste politique appuyé par la finance : Clémenceau et le journal l’Aurore.
quant à l’inutile débat sur l’innocence ou la culpabiité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément que Dreyfus fût innocent pour qu’il y ait »affaire«  ; puisque si Drefus fût juif et coupable, le monde n’en aurait pas plus entendu parler que s’il avait été innocent, mais breton.
Une petite affaire d’espionnage transformée en symbole,où le fort - le tandem argent-médiat -se fait passer pour le faible - l’aristocratie catholique réfugiée dans l’armée française - qui mènera le débat intellectuel et moral sur la pente fatale de la pétitionnite sartrienne, incarnée aujourd’hui dans tout son grotesque par Bernard-Henry-Lévy et ses grossers montages pro-israéliens, type affaire Redeker ou affaire Sakineh... »


P 165 Comprendre l’Empire Ed Blanche2011

C’est l’analyse typique de Soral, il résume une affaire de plusieurs années en 2 paragraphes.
Mais ce n’est pas tout. Le pire c’est qu’il a une opinion qui veut lui donner l’habit de la philosophie et de la scienticité en la confrontant aux faits historiques.
A moins de chercher ( le style est chargé d’adverbes et de superlatifs) une expression à une intuition profonde en soi, je ne vois dans ce paragraphe l’ombre d’un travail objectif.
1- Je reprends les qualificatifs (adverbe et superlatifs ect) collés à l’adversaire les dreyfusard :
affaire banale, intellectuel mondain et mégalomanen, ronflant j’accuse carriériset poilitique, inutile débat sur l’innocence ou la culpabilité, petit capitaine-alibi, petite affaire d’espionnage etc
2 - Quant à l’armée qu’il défend : aristocratie catholique réfugiée , mènera le débat intellectuel et morale ...

Il est donc bien évident que ceux qui l’admirent sans retenue et louent sa lucidité, y lisent plus leurs propres fantasmes, leurs émotions, leurs intuitions sur des évènements qui les dépassent et Soral leur donne cette onction du travail sérieux et objectif qui aboutit à des conclusions irréfutables.

Vous voyez, c’est un pargraphe, (qui ne parle pas des femmes pour ne pas m’accuser que je m’acharne sur lui), qui traite du déni de justice, de mensonge, de manipulation comme si ce n’était pas grave, de moment où cela concerne son « camps » l’armée qui incarne l’aristocratie, lui le champion de la morale est tout simplement affligeant.
Il suppose (il est même catégorique) que si l’accusé fut un breton innocent cela n’aurait pas donné à cette affaire sa dimension que l’on lui connaît.
Soit Soral veut laisser à tout prix une trace dans l’histoire, mais il s ’y prend mal, mais chacun son délir (on n’entre pas dans l’histoire comme on entre dans un moulin, mais à moins de faire un crime de masse il risque fort bien de passer aux oubliettes de l’histoire), il ne suffit pas de contester, et de tomber dans la provocation pour convaincre.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’affaire Dreyfus, il y a pas mal de sites d’histoire qui relate la chronologie de l’affaire.


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