Commentaire de Peachy Carnehan
sur Dois-je culpabiliser de ma vie au RSA ?
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@ Boris.
Oui, c’est le moment de ressortir le fameux commentaire sur « la vie quotidienne de notre ami Bulgroz » :
« Il est heureux notre ami Bulgroz. Il vient de toucher son chèque du bouclier fiscal et cette année il ne paiera plus l’impôt sur la fortune.
Avec l’argent bien mérité qu’il a gagné à la sueur de sa rente, il va pouvoir s’acheter des oeuvres d’art défiscalisées et les exposer dans le manoir qu’il entend léguer à ses enfants sans avoir à s’acquitter des droits de successions. Mais en attendant, il doit effectuer les travaux d’embellissement de son parc de 50 hectares en employant gratuitement des démunis du RSA qui travailleront à l’oeil pour lui.
Bon, évidemment, dans son patelin il n’y a plus de bureau de poste, d’école, de gendarmerie, d’hôpital, de médecins et de pompiers. Les campagnes sont à l’abandon, les fermes sont vides, l’église est en ruine et les routes ne sont plus entretenues.
Mais ce n’est pas grave, pour aller prier Saint-Nicolas en ville, à cinquante kilomètres de là, son pote restaurateur Michel lui prêtera le 4x4 qu’il vient de s’acheter grâce à la baisse de la TVA dans la restauration.
Il est heureux Bulgroz, et il ne veut personne d’autre que Sarko à l’Elysée. »
Sacré Bulgroz.