Commentaire de Canine
sur Les émeutes anglaises et la lutte des classes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Canine Canine 11 août 2011 18:16

La violence c’est eux, qui emploient la force pour mater la révolte, qui distillent la division dans notre camp en stigmatisant les jeunes et les travailleurs sans emploi et sans avenir, sous le terme de « casseurs ».

C’est ça le truc mis en évidence par Engels, « ils » n’ont pas besoin de distiller la division, quand un sous prolétaire pille et brule la maison d’un prolétaire, ça détruit intrinsèquement la conscience classe. Pensez vous vraiment qu’entre ces deux là, une conscience de classe puisse naitre ? Ce que vous faites semblant de ne pas voir, c’est que les émeutiers ne font pas que récupérer des biens de luxe qu’ils auraient produit et dont on les aurait spolier, ils agressent leur voisin, pillent et détruisent leur propre quartier. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui, en dépit du niveau d’éducation et d’information que l’on possède, l’oligarchie financière règne chaque jour un peu plus, parce que les partis comme le NPA sont les premiers à créer la confusion entre sous prolétaire et prolétaire. D’ailleurs, il y a une réelle erreur, feinte ou volontaire (sauf à ce qu’elle ne soit que anachronique) dans les propos Makhaiski que vous reprenez : "Les socialistes et les sociaux-démocrates en particulier, en commun d’ailleurs avec toute la société bourgeoise, s’efforcent de provoquer chez les ouvriers les mieux intégrés du mépris à l’égard des vagabonds, des plus pauvres, des “lumpenprolétaires”. Les socialistes n’hésitent pas, à cette fin, de nourrir chez les ouvriers les instincts les plus féroces de l’ordre d’exploitation« 
La voix des socialistes est la première à nous expliquer que les »jeunes" qui pillent et brulent sont des victimes de l’économie, et que le, simple fait de vouloir s’en protéger constitue un réflexe fascisant. Un article du think tank du PS, terra nova, explique très bien cet éloignement entre socialistes des classes ouvriéres et employés. 


Voir ce commentaire dans son contexte