Commentaire de orianeborja
sur Banque alimentaire et RSA, les deux nouvelles mamelles de la France


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orianeborja orianeborja 13 août 2011 12:16

J’ai bien lu.
Ma situation correspond globalement à la première hypothèse avec ASF puisque pas de pension alimentaire et allocation de rentrée scolaire (pas d’enfants en bas-âge), mais pas de prime pour l’emploi sans en connaître la raison.
En pratique pour les impôts, cela peut-être plus compliqué, il a fallu que je me batte pour rapatrier mes enfants et mon quotient familial, ce qui me rendait imposable mai aussi non-bénéficiaire des bourses scolaires, ce qui est apparemment assez fréquent aux dires des assistantes sociales des collèges.

Ce que je mettais relativement en avant -le but général étant de démontrer l’utilité du RSA pour le système et la faiblesse des salaires. Je pense qu’à terme, l’Ocde et sa flexibilité, table sur la généralisation de quelques heures de travail payées au minimum pour une grande partie de la population-, et sans doute voyant midi à ma porte, mais espérant avoir plus longue vue, c’était la perversion au niveau des allocations familiales qui sont, pour les pauvres, considérées comme un revenu comme un autre.

A priori, ce n’est pas leur rôle. Et je vois par le commentaire que dans l’esprit, on ne se rend pas vraiment compte de la charge tant financière que morale que représente une famille nombreuse. Le symbole que cela représente avec pourtant la nécessité vitale d’enfanter pour une nation, surtout dans la république française dans son acception aujourd’hui en voie de disparition avec retraite et services publics (à mon sens, la notion de service public ne se conçoit que dans le cadre national).

J’avais réagi lors de la création du RSA puisque le « produit d’appel » présentait le cas d’un couple avec deux enfants dont seul le père travaillait au Smic, avec le Rsa, il bénéficiait de 300 euros de plus, je m’étais dit que seule au Smic avec quatre enfants, j’aurais droit à quelque chose, or rien et après simulation de revenus avec un responsable, il s’avérait qu’il fallait pour enclencher le dispositif du Rsa (qui ouvre différents droits) , que je ne gagna que 131 euros par mois.

Mais l’essentiel est plus de comprendre le rôle et l’avenir, on le voit avec l’obligation pour les chômeurs de travailler quelques heures et l’augmentation du travail précaire, le rêve pour le système pour lequel le Rsa est une parfaite variable d’ajustement et un moyen pour faire passer la pilule


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