Commentaire de Antoine Diederick
sur Apologie pour un fédéralisme et pour une union politique dans la zone euro


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Antoine Diederick 19 août 2011 15:16

Bonjour Elidie,

J’ai lu votre article en vitesse ce matin.

Le fédéralisme européen est un thème actuel et je pense que nous allons encore en attendre parler.

Bien sûr, comme souvent concernant , le projet européen il sera présenté comme la solution ultime , le Saint Graal, en effet puisque rien ne marche autant essayer quelque chose que l’on n’a pas encore tenté et on verra bien....

Vous écrivez :

« La zone euro n’est-elle alors qu’un éternel recommencement de plans d’aides et de sauvetage ?La zone euro n’est-elle alors qu’un éternel recommencement de plans d’aides et de sauvetage ? »

C’est bien juste, cela patauge, cela chipote, cela s’agite ....

Vous ajoutez en question :« Faut-il aller plus loin  ? »

Eh bien, je dois avouer , que je me suis aussi posé cette question comme citoyen européen, belge de surcroit qui vit dans un pays fédéral ( un pays fédéral dans lequel aucun citoyen normal ne pourrait vous dire quel est l’organisation de l’Etat, tellement c’est compliqué. Moi même, m’en désintéresse complètement. Mais cela c’est la Belgique et ce fédéralisme là, il est celui du communautarisme).

Faut-il fédéraliser l’Europe ? Vous voulez mon avis sincère :« Au secours, fuyons ! » Et j’ajoute :« Et loin ! »

Et comme la planète est de plus en plus ronde et donc petite :« Fuir, oui mais où ? »

Or donc et sans tourner autour du pot et la baratte :« Non ! »


« Quoi, vous seriez frileux de sentiments, n’auriez vous pas compris qu’il faut sauver l’Europe ? »

« Non »

« Comment, mais vous vous opposez au bonheur de tous »

« Non »

« Quoi, encore,regardez tout ce que nous faisons pour vous »

« Non »

Le projet européen n’est plus un projet pour le bien commun en l’état des choses.

Voilà, tout.

Note de la rédaction :

Voudriez-vous prendre un chemin de traverse, un sentier ,tenter une flânerie créatrice, nous ne pourrons plus.

L’idéologie est la suivante : Pas de chemin de traverse.

Ex :
Discutant il y a quelques années avec une personne fonctionnaire Europe, je devais comprendre (injonction silencieuse du regard) que de toute façon, c’était irréversible, pas question de revenir en arrière, interdit, verboden«  et puis le geste du revers de la main qui voulait dire : » Je balaie sans hésitations vos doutes"

Il y a une autre Europe à faire que celle proposée...et puis nous sommes pas des gosses.


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