Commentaire de Ariane Walter
sur Le blues du journaliste citoyen


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Ariane Walter Ariane Walter 10 septembre 2011 17:59

je ne suis pas trop d’accord avec votre article.
-d’une part sur le choix du binome « confiants » et « désenchantés » ;
ché désenchantés ?
ca ne correspond absolument pas à ce que ressentent ceux qui s’informent sur le net. Il n’ya rien de plus excitant au contraire.
-Vous avez saisi une suite d’échanges où chacun souligne, ce qui est un fait : connaître éloigne de ceux qui ne connaissent pas.
mais c’est un petit moment de confidence, comme au front, quand avant de repartir à l’assaut, on se dit « mais quelle merde , c’est pas possible ! » et puis, hop ,on repart.
ce n’est pas du tout du désenchantement. !!

Vous dites aussi que les désenchantés finissent par rejeter tout ce qui leur est présenté.
pas du tout.
Pourquoi les présenter comme des « enfants » ? Vous déraillez complètement.

Quand vous avez écrit cet article , vous étiez mollasse.
il y a dans le journalisme citoyen , la même vivacité qu’il y en avait autrefois dans le fait d’être en sentinelle, en éclaireur.

il y a sur les sites des moinseurs. On n’y peut rien. certains appartiennent à des hasbaras. d’autres , tout simplement, ne partagent pas votre avis. Mais quand les deux peuvent s’exprimer, c’est l’essentiel.

Pour finir, on se sent toujours investi d’une mission humanitaire quand on a envie de faire comprendre au plus grand nombre que s’ils votent socialiste, ils ne votent pas socialiste.
il y a dans cette prise de parole tellement plus que ce désenchantement qui n’est qu’un soupir dans la grande respiration de la connaissance et de la communication.


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