Commentaire de Richard Schneider
sur Les Français sont-ils cons ?


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Richard Schneider Richard Schneider 7 octobre 2011 15:47

à Ulysse :

Montebourg a certes un discours un peu novateur - mais ce discours est bien tardif, Mélenchon le tient depuis des mois. Là où je vous rejoins, c’est que je ne vois pas comment il va changer les règles du jeu sans vouloir quitter l’UE.
Aujourd’hui, il faut bien se rendre compte, à cause de ce système mis en place par le père de Martine Aubry (fin des années 80, début des années 90), les hommes politiques européens ne peuvent plus agir qu’à la marge. Bruxelles est un relais de la mondialisation anglo-saxonne. Les états ayant perdu une grande partie de leurs pouvoirs, surtout sur le plan économique et financier, ne peuvent que « râler » quand ils ne sont pas contents - et lorsqu’ils retrouvent en très grandes difficultés (la Grèce, et +... dans quelque semaines ou mois), ils sont obligés d’obtempérer aux diktats des banques. Ces dernières sont renflouées par les états (Dexia) pour qu’elles puissent prêter aux mêmes états en quasi-faillite, auxquels elles vont reprêter : c’est vraiment le serpent qui se mord la queue. Et ceux qui in fine vont payer (dans tous les sens du terme), ce sont les peuples ...
Cette analyse, Melenchon et Montebourg, voire MLP l’ont faite. Mais comment y remédier, sans sortir, avec toutes les conséquences pour le moment inimaginables, de l’Union Européenne ?
C’est pourquoi, dimanche prochain, je ne voterai pas Montebourg, ni Ségolène Royal d’ailleurs, même si intellectuellement je suis assez en accord avec eux sur ce point. Tant qu’il n’y aura pas une prise de conscience à l’échelon européen concernant ce scandale que l’auteur de l’article dénonce justement, il y a pas grand-chose à faire. Essayer de subir le moins possible, c’est tout.

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