Commentaire de Catherine Segurane
sur 17 octobre 1961 : quand la propagande fabrique un « crime d'Etat »
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Je suis la première à regretter qu’aient été frappés et, pour certains, tués, des malheureux qui étaient là contre leur gré. Cela dit :
1 c’est le FLN qui les a fait venir pour servir de boucliers humains, prière de ne pas oublier de la dire
2 comme tout le monde, j’ignore comment ça a commencé à dégénérer, donc, j’évite de distribuer condamnations et bons points
3 la manifestation comptait plusieurs centaines de milliers de personnes, dans des conditions de grande impréparation (la police a été prise de court) et se déroulait principalement de nuit (début le 17 à l’heure du couvre-feu, mais en réalité on devrait parler de la manif de la nuit du 17 au 18 octobre) ; toutes les conditions de la confusion et des débordements étaient donc réunies, et les organisateurs y sont un peu pour quelque chose
4 l’exaspération des policiers cogneurs est explicable (pas excusable mais explicable) par les attentats dont ils avaient été victimes ; on devrait en parler aussi, des crimes du FLN
5 cogner, c’est une chose, assassiner c’en est une autre ... mais bien sur, un Français qui cogne est un assassin ; un terroriste de FLN qui assassine est un glorieux patriote