Commentaire de baska
sur 17 octobre 1961 : quand la propagande fabrique un « crime d'Etat »
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Évoquer le massacre du 17 octobre 1961 serait de la propagande dixit la « bouddhiste » !
Fallait tout de même pas s’attendre de la part d’une personne qui se réfère au grand humaniste qu’était papon à une condamnation de ce massacre (de centaines de morts, un millier de blessés, des milliers d’expulsés et 11500 manifestants arrêtés, parqués au palais des sports de la porte de Versailles à Paris et dans d’autres lieux). Normal qu’elle minimise ce fait tragique, qu’elle inverse les rôles (les bourreaux devenant des gentilles victimes), qu’elle incrimine les pauvres manifestants, qu’elle dédouane le « grand humaniste » papon ; le contraire m’aurait étonné.
Qu’importe que l’Etat français ait reconnu solennellement, le 12 février 1999, la réalité du « massacre commis ce jour-là par des membres des forces de l’ordre reniant les valeurs , se refusant à la discipline, jouets de la haine qui les a aveuglés » (source Benjamin Stora « la mémoire du 17 octobre 1961 » paru dans le monde diplo du août-septembre 2005 « pages d’histoires occultées »), qu’un policier-témoin ait condamné cette horrible répression :
que pléthores d’historiens se soient accordés sur le caractère brutal de la répression du 17 octobre.
Pas question pour la « bouddhiste » et ses amis frontistes de commémorer la mort des Arabes et des Kabyles et ce « non-évènement » qui n’est en fait que « mensonges, culpabilisation des Français et masochisme anti-national » :