Commentaire de André-Jacques Holbecq
sur Soldes primaires des budgets publics
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D’accord globalement sauf que, à propos de la monétisation directe par la Banque de France, si elle est bien encadrée et corresponds à une augmentation régulière de la masse monétaire ( de l’ordre de 4 à 5% soit 2% d’inflation et 2 ou 3% d’investissements collectifs et « énergétiques ») il y a peu de risques d’inflation.
Parallèlement, bien sur, il faut limiter la capacité de production de monnaie par les banques commerciales.
Mais ce que j’essayais de montrer dans cet article c’est simplement que si la Banque de France pouvait faire à l’Etat les avances de trésorerie nécessaires (délai entre les dépenses et les recettes), l’Etat n’aurait pas du emprunter sur les marchés puisque les soldes primaires sont quasiment à l’équilibre (sauf 2009 et 2010).
Mais plus fondamentalement se pose la question : pourquoi devrions nous-emprunter NOTRE PROPRE monnaie, alors que nous pouvons la produire sans frais ?
Réponse ; parce que « nous » l’avons décidé ainsi. La dette ne se justifie que pour les besoins de devises étrangères...