Commentaire de Richard Schneider
sur G20 : les politiques pourront-ils arrêter les feux qu'ils ont allumés ?
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Il y aurait encore des choses à dire à propos de l’Allemagne ...
L’establishment français présente l’Allemagne comme un nouveau pays de cocagne.
Évidemment, c’est faux : il n’y qu’à aller dans certains Länder (Sarre, Nordhein-Westfalen ou les ex-régions de la DDR) où la pauvreté est effrayante. Outre le scandale des « mini-jobs », il faut aussi savoir que :
-1 enfant sur 6 vit sous le seuil de pauvreté.
- Plus de 700 000 retraités de 65 à 74 ans sont obligés de travailler - leur retraite étant trop faible ;
- L’écart des salaires entre les nantis et les ouvriers-employés s’accroît inexorablement.
Bref, en Allemagne comme en France, les riches deviennent de plus riches, et les pauvres s’appauvrissent... etc ... etc ...
Mais c’est exact : sans Mémère Angela que serait ce pauvre Sarkozy ?
Ce que l’on retiendra sans doute de l’épisode Papandreou qu’on vient de vivre, c’est que l’impérialisme germanique et l’arrogance française ne connaissent plus aucune limite.
Mais l’Allemagne est en train de manger son pain blanc. Avec son taux de natalité très bas (13/1000), sa population active ne sera pas renouvelée. Il faudra « importer » de la main-d’œuvre. Les pbs. dus à l’émigration vont se multiplier. Avec la crise économique, les pays européens ne pourront importer les produits allemands. Or, la force de l’économie allemande - force toute relative, d’ailleurs, - repose essentiellement sur l’exportation.
De l’Allemagne, on en reparlera dans une dizaine d’années ...