Commentaire de eric
sur AAAdieu le triple A, il faut inventer une nouvelle société
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A gil Oui ! Tout est là
1) Approximation : le chiffre habituellement retenu par les rigolos est de 11% ce qui est vrai en prenant deux pics conjoncturels un plus haut et un plus bas et en les comparant en oubliant que sur la période, le partage est en réalité assez stable.
2) Ignorance : visiblement, la plupart des gens qui reprennent ce chiffre omettent de signaler que c’est un chiffre avant prélèvements
3) Dissimulation : ceux qui le savent omettent de signaler que sur baisse malgré tout évidente de la part relative des salaires dans la valeur ajouté, l’essentiel est partis en prélèvements obligatoire.
4) Incompréhension : sur un PIB multiplié par 4, la part relative en baisse des ménage a quand même permis une hausse des revenus en valeur absolue.
5) Mensonge délibéré : même ceux qui ont fait les erreurs précédentes ont tous les éléments en main pour se rendre compte que ce n’est en aucune manière les entreprises ou les riches qui ont bénéficié d’un transfert.
6) Égoïsme de classe : ce sont des discours d’une gauche qui est peuplée de gens qui dépendent de la dépense publique. Leur conclusion est qu’il faut plus d’impôts et qui nous disent en substance, la part relative des ménages à baissé du fait de taux d’imposition maximum en Europe, et la solution est de les augmenter encore pour que nous ayons, nous, plus d’argent.
7) Inconscience : car au delà de ces points de VA supplémentaires a été également dépensé l’argent de l’endettement que les salariés payent et paieront un jour. La part relative potentielle des salariés a donc en réalité baissé plus encore....et on le voit bien aujourd’hui...
Et surtout, surtout, scandale social : parce que ce que nous disent ces chiffres, c’est que nous avons fait un effort financier collectif sans précédent qui pourrait être justifié si on avait des résultats. Or, le principal constat est effectivement des difficultés accrues pour les plus défavorisés et une baisse de la qualité du service public.
Scandale politique : le gouvernement vient de décider d’un plan ou ce sont encore les ménages qui vont trinquer, non pas parce qu’il ne sait pas, mais parce que s’attaquer à une vraie réduction supplémentaire des dépenses, c’est mettre toute la « smala » dans la rue, avec tous les problèmes habituels pour les dits salariés et les conséquences politiques que l’on a vu en 97 : Suicidaire.
Ces chiffres pointent du doigt la plus grande de nos urgences sociale et politique qui est la réforme de l’État et la maitrise de la dépense publique, et le plus grand obstacle qui s’y oppose qui est le corporatisme de classe égoïste de ceux qui en profitent aujourd’hui et qui essaye de détourner l’attention sur les péchés des marchés, des actionnaires ou des capitalistes et sont prêt aux plus gros mensonges pour cela.
37% environ de l’électorat vit aujourd’hui de la dépense publique et a donc un intérêt personnel à ce qu’elle augmente.
Tous les autres doivent y réfléchir avant de voter. Parce que les propositions de Hollande ( CSG+IR) ne reviennent pas à faire payer les « riches », mais les « autres »et les autres, c’est nous.