Commentaire de stefwords
sur La Belgique, chronique d'une mort à court terme


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stefwords 27 novembre 2011 15:58

Je reprends à mon compte un commentaire que j’ai trouvé sur le net....
ce qui veut dire que ma colère envers ces crapules qui nous ont vendus au agences de notation, à Wall street, et aux financiers internationaux ne devraient plus dormir tranquille à dater de ce soir....
Le peuple qui gronde, mais qui ne s’est pas encore vraiment rendu compte qu’il avait été trahi, aussi bien d’un côté de la frontière linguistique que de l’autre va se réveiller, et alors....Gare !!!!!

Accord sur un gouvernement fédéral en Belgique avec bien entendu un plan de rigueur qui ne touche que les pauvres(merci au PS).

C’est malheureusement bien pire qu’un plan de rigueur qui viendrait juste retirer de l’argent en fin de mois dans la poche des plus pauvres et plus vulnérables. Je l’ai dit en commentaire d’un article précédent, mais je recopie :

Aujourd’hui, les journaux belges s’évanouissent d’admiration devant un accord budgétaire, arraché sous la pression extérieure, S&P entre autres, qui scelle la plus grave régression sociale de tous les temps. Qui scelle la mise au point d’une armée de chômeurs âgés, vulnérables, réserve de main d’oeuvre facile et à bats coûts pour les entreprises, première étape dans un plan de destruction de toutes les conquêtes sociales du XXème siècle, de retour au bon vieux XIXème siècle, aux corons, aux ouvriers esclaves, dépendant des bontés des dames patronnesses le dimanche à l’église… Et tout ça, sous la houlette d’un homme qui ose se prétendre « socialiste », avec la participation d’un parti qui ose se prétendre « socialiste ». Je n’ai pas de mots assez durs pour dire ma colère, mais je peux dire qu’elle s’adresse encore bien plus aux usurpateurs du qualificatif « socialiste » qu’aux libéraux et aux agences de notation ou autres qui, eux au moins, sont fidèles à leur crédo, à leurs sponsors, et suivent leur voie.

En Belgique, les « socialistes » ont trahi le peuple. Ils ont jeté en pâture les ouvriers et les employés, les chômeurs, les allocataires sociaux, les services publics. Tout ça pour un fauteuil au 16 rue de la loi. Tout ça pour pouvoir venir sourire à la TV et dire qu’on est «  responsables » et « à la hauteur des défis ». Ils me donnent envie de vomir. Elio Di Rupo, George Papandréou, même combat. Même avenir  : les oubliettes de l’histoire après une demi-législature, avec comme bilan d’avoir été l’instrument des plus grandes avancées enregistrées par la finance, le patronat, et la droite néo-libérale depuis plus d’un siècle.


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