Commentaire de Spip
sur Le SIDA, 30 ans après ?


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Spip Spip 3 décembre 2011 16:38

@ l’auteur.

Le désintérêt au départ avait une cause évidente : le premier surnom du Sida a été « cancer gay ». Donc ça ne devait concerner que la communauté homosexuelle (et un peu plus tard les toxicomanes), avec tout ce que ça pouvait charrier comme jugement moral...

C’était faire l’impasse sur la bisexualité, le recours aux prostituées, la mutualisation des seringues, les risques liés aux transfusions sanguines, etc. Et quand c’est devenu une pandémie, les grands labos s’étant mis en branle, les thèses ont quand même commencer à émerger.

Pour ce qui est de votre cas, avouez que vous l’avez fait un peu exprès. Baser votre travail sur la parole du malade, c’était pas malin... Alors qu’un sujet en liaison avec des essais thérapeutiques, par exemple, vous aurait ouvert toutes grandes les portes des grands professeurs.

Ça pose l’éternelle question du savoir médical unilatéral, où la participation du malade n’est qu’une éventuelle option. Dans les années 90, chez moi, on ne voulait pas les entendre ni même les voir, au point que pour les toxicomanes, ils étaient systématiquement expédiés dans les services de psychiatrie. Bonjour le soin !

 il ne sert à rien d’avertir un Patient de sa séropositivité, car il n’existe pas de traitement !!!! »
Combien de fois ne l’ai-je pas entendu ? Phrase assassine, responsable de combien de morts supplémentaires ?


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