Commentaire de HERVE
sur La dernière comédie belge : nous avons un nouveau gouvernement !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

HERVE 10 décembre 2011 18:57

http://archives.lesoir.be/le-comite-superieur-de-controle-persiste-et-signe-di_t-19970113-Z0D5X3.html?queryand=%22Franco+Di+Rupo%22&queryor=franco+Di+Rupo&firstHit=0&by=10&when=-1&begYear=1989&begMonth=01&begDay=01&endYear=2011&endMonth=12&endDay=09&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=1&all=5&nav=1

LE COMITE SUPERIEUR DE CONTROLE PERSISTE ET SIGNE DI RUPO RESTE DANS LE COLLIMATEUR DES ENQUETEURS

VANESSE,MARC

Page 3

Lundi 13 janvier 1997

Le Comité supérieur de contrôle (CSC) refuse d’admettre le sort qui avait été réservé au problème de la maison montoise appartenant au vice-Premier ministre Di Rupo et de son rôle exact dans les activités de son frère Franco. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête réalisée par notre confrère du journal « Vers l’avenir » qui publiait ce week-end de larges extraits du procès-verbal dressé par les enquêteurs du CSC, le 5 janvier 1995, dans le but d’informer le juge d’instruction.

(...)

En mai 1994, une quarantaine d’enquêteurs du Comité supérieur de contrôle avaient effectué des perquisitions aux sièges de plusieurs entreprises hennuyères pour y constater des indices d’infractions aux lois fiscales. Figuraient parmi ces sociétés, Energie D, Energy D, Carmy, Distrilec et Ecodi, cinq entreprises spécialisées dans le terrassement et l’éclairage public dirigées par le frère du vice-Premier ministre socialiste.

Inculpé pour faits qualifiés d’escroquerie (facture gonflée), Franco Di Rupo avait été arrêté pour être remis en liberté quelques jours plus tard. L’examen des documents saisis par les enquêteurs les avaient ensuite amenés à s’interroger sur les circonstances de l’achat de la maison d’Elio Di Rupo.

Pour les enquêteurs, le bâtiment aurait été racheté par le ministre à la société Energie D à un prix nettement inférieur à sa valeur réelle, soit 1.300.000 F alors qu’il était évalué à 2.300.000 F pour la perception des droits d’enregistrement.

Par ailleurs, la comptabilité d’Energie D reprenait toujours à son actif la maison du ministre alors qu’elle lui avait été vendue. Erreur comptable ou vente maquillée ?, s’interroge « Vers l’avenir » avant de fournir les explications données par l’entourage d’Elio Di Rupo. (Le ministre) a bien acheté la maison de Mons, a contracté un emprunt pour régler la transaction, et continue à rembourser cet emprunt tous les mois. L’absence de trace de paiement sur les comptes d’Energie D s’explique par le fait qu’en achetant la maison, Elio Di Rupo a repris à sa charge l’emprunt hypothécaire qui courait, et que le montant de la vente n’est pas allé sur les comptes de la société mais sur celui de la banque qui a octroyé l’emprunt.

Les soupçons du CSC n’en restent pas là. Ses enquêteurs prétendent encore que certains éléments peuvent faire penser à des interventions du ministre dans les affaires de son frère, voire à des sollicitations d’avantages de la part de ce dernier, écrit « Vers l’avenir » qui évoque, à titre d’exemple, trois voyages au Club Méditerranée au profit de Franco et Elio Di Rupo, facturés à Energy D.

Elio Di Rupo n’a jamais favorisé son frère dans l’attribution de marchés publics, nous a-t-on répondu dans son entourage. Quant aux voyages, son frère et lui avaient pour habitude de s’offrir mutuellement des vacances.




Voir ce commentaire dans son contexte