Commentaire de lsga
sur Quand on est proprio, on est riche ?


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lsga lsga 12 décembre 2011 11:50

Deux remarques :


1. Le mode de vie petit bourgeois consumériste va disparaitre. Ni l’économie ni l’écologie ne vont plus permettre d’avoir un pavillon de bof en banlieue à chauffer tout l’hiver, d’avoir une petite voiture dégueulasse pour faire 50Km tous les jours pour aller bosser, d’avoir un femme infidèle qui claque des milles et des cents pour acheter chaque année des fringues moches fabriquées par des semi-esclaves en Chine, et d’avoir des sales gosses pourris gâtés racistes qui sont déjà de droite avant de savoir parler (si papa maman était syndicalistes, ils voteront Herr François Hollande pour leur faire plaisir). Tant qu’à partir en vacances à l’autre bout de la planète pour voir le spectacle désolant des neiges du Kilimandjaro fondre à cause entre autre du Kérosène des avions et de la conneries des touristes petits bourgeois occidentaux....

2. Si l’Extrême Gauche faisait convenablement son travail, le prolo de base n’ignorerait pas la différence entre la dichotomie pauvre/riche et prolétaire/bourgeois. Certes, comparés au prolétariat émigré ou même mondial, le salarié français qui a connu les 30 glorieuses passe pour un riche (faut dire, à lui tout seul, il bouffe 3 planètes). Bien entendu, le fait qu’il adhère pleinement au modèle de vie bourgeois aggrave son cas (d’où le terme : petit bourgeois). Toute fois, il reste un salarié, et est donc dans le même camp que le plus pauvre des prolétaires ou le plus friqué des ingénieurs. 




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