Commentaire de Spip
sur Made in France, le commerce équitable franchouillard
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Acheter français, ça ne date pas d’hier...
Quand j’étais jeune (il y a donc... longtemps) je cherchais une voiture d’occase la moins chère possible, étant sous-smicart. A l’époque, la seule solution pour moi à été de racheter une japonaise de seconde main, personne n’en voulait (prix des pièces, peu de concessions, etc.) Lorsqu’un collègue m’a fait la remarque, exhibant « patriotiquement » sa R5, je me suis borné à lui indiquer qu’elle était produite en Espagne...
Aujourd’hui, avec les politiques d’éclatement des fabrications voulues par nos multinationales, ça devient plus compliqué. Qu’est-ce qui est encore français dans une voiture de marque française ? (sachant que les marques, de toute façon, ne fabrique elle-même que moins de 50 % de la valeur du véhicule, pas le système de freinage, pas l’injection, souvent pas la boîte de vitesses, pas le tableau de bord, ni les sièges, etc.)
Et si je dois changer de véhicule maintenant, qu’est-ce qui préservera le mieux l’emploi local ? Une Peugeot fabriquée en Slovaquie ou une Toyota faite à Valenciennes... ?