Commentaire de Jean-Paul Foscarvel
sur Pour une réponse systémique à la crise


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 décembre 2011 10:33

Les mécanismes dont je parle ici concernent la création de valeur à l’origine.

S’il n’y avait pas cela, ce profit dégagé par les entreprises, les mécanismes financiers, ne pourraient pas fonctionner.

Les investisseurs en bourse sont les demandeurs de taux de profit élevés, et ce sont bien eux qui poussent les entreprises à obtenir des taux de profit toujours plus élevés. Les nouveaux mécanismes ont créé une sorte de déséquilibre qui a rendu les entreprises « traditionnelles » fragiles. Ceci dit, la bourse fait effectivement bien partie du problème, et de façon importante.

Quant au crédit, je suis entièrement d’accord, il y a eu là comme une spéculation sur le futur, qui ne pouvait aboutir qu’à la catastrophe.

Mais si l’on regarde bien, cette montée du crédit est concomitante à l’augmentation de la productivité, qui se traduit par chômage et bas salaires. Pour que la machine puisse perdurer, est intervenu le crédit en remplacement du salaire, ce qui contribue à la catastrophe.

Je laisse à d’autres le soin d’analyser plus finement ces mécanismes.


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