Commentaire de wesson
sur Affaire Renault : lettre ouverte d'Annie Lacroix-Riz à Arlette Chabot, Nicolas Poincaré et Franck Ferrand


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wesson wesson 2 janvier 2012 00:54

Je n’ai pas pour habitude de répondre aux nostalgiques de pétain, qui sont principalement ceux qu’attire un tel papier - pour venir vomir leurs attaques ad hominen - mais c’est la nouvelle année, alors démontons ces sornettes.

« A-t-il lu Robert Conquest ? »

Les « travaux » de Robert Conquest (qui publiait dans une maison d’édition appartenant à la CIA) concernant le nombre de morts victimes du régime soviétique ont été totalement réfutés lors de l’ouverture des archives soviétiques dans les années 1990, notamment par les travaux des historiens Russes V.N. Zemskov, A.N. Dougin et O.V. Xlevjnik. L’ensemble des chiffres que Conquest mentionne sont des estimations aux doigt mouillé totalement fausses, extrapolés avec une méthode pseudo-scientifique. Exemple : En 1950 Conquest « compte » 12 millions de prisonniers politiques, en réalité il y en à 578.000, presque 21 fois moins...

« chacun sait qu’elle est une des dernières stalinienne moisie, niant holodomor »

attaque ad hominem, argument d’autorité (chacun sait que), non sourcé : Un classique - qui plus est diffamatoire !

"Précision : il n’y a jamais eu un milligramme de Zyclon B fabriqué sur le sol français.« 

mais oui, mais oui ...

En fait, l’histoire de cette révélation est assez croquignolette. Annie Lacroix-Riz publie en 1994 sa démonstration dans un livre  »Industriels et banquiers sous l’occupation« . Le journal Le Monde reste prudent »ALR publie un peu plus qu’une hypothèse, mais un peu moins qu’une preuve« .

En 1997, Libération publie une réfutation pas très habile d’Hervé Joly, citant un mémoire écrit par Ugine après guerre expliquant que le Zyklon B Français n’était pas destiné aux SS : »travaux de destruction de parasites (puces, vermine, etc.) effectués sur réquisition allemande dans les casernes ou campements occupés par des troupes allemandes et travailleurs français et étrangers« . Ainsi donc en 1944 alors que l’armée Allemande prenait la patée en URSS et que les Américains débarquaient sur les côtes Française, dans un souci de propreté, d’hygiène, l’état-major nazi accélérait la production de Zyklon B français pour laisser le pays dans l’état où il l’avait trouvé !

Pas de pot, le travail d’ALR s’est retrouvé corroboré par des preuves assez peu discutables : Des photos d’ouvriers Français posant devant les boites de Zyklon B, ainsi qu’une étiquette originale cachée en 1942 par l’ingénieur François Copie, peu avant qu’il ne rejoigne le maquis.

Bref, du Zyklon B a été fabriqué en France, en grande quantité, et certainement à destination des camps nazis. Pour que les Klarsfeld n’aient pas trouvé ça, il leur a suffit de ne pas chercher.

 »Un wesson de service nous classe Courtois à l’extrême droite !!« 
je maintient : Courtois est non seulement d’extrême droite, mais en plus un faussaire qui - dans son livre noir du communisme - avait une obsession : arriver à 100 millions de morts, et a donc falsifié des chiffres de ses coauteurs pour que ça le fasse. La moitié d’entre eux se sont totalement désolidarisé et on publiquement protesté contre le »travail" fait par Courtois.


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