Commentaire de L’enfoiré
sur Mirages chinois : les pièges de l'énormité
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Une période intéressante en Chine comme je l’ai écrit :
De 581 à 1279 : La Chine du Moyen-Âge. Âge d’or pour l’économie, la science et les arts.
La dynastie Tang a lancé la Chine sur la voie de la prospérité. La dynastie de Sui et celle de Song vont confirmer le progrès. La capitale Chang’an,
anciennement Daxngcheng) devient le pôle d’attraction de cette
transformation par son urbanisme raffiné qui surclasse, en tout, celui
de l’Europe de l’époque. Routes et canaux pour les communications qui
arrivent au bout de la route de la soie, les achat de thé, payé par des
lettres de crédit. La professionnalisation de la bureaucratie, le
développement social supérieur, la production de fer, les machines
inventées dans le secteur du textile, la réduction de la main mise par
l’État, la monétarisation de l’économie concourent au développement et à
la création du capitalisme. Le seul problème, les inventions
n’aboutissent pas toujours. La boussole et la poudre à canon ne sont
utilisés que localement. La peste, les assaut des Mongols mettront le
holà à cette avancée. La Chine va ainsi s’endormir pendant près de 700
ans. Malgré ses atouts pour
concurrencer la Grande-Bretagne, la Chine a été canalisée. Pas de
miracles industriels possibles sans sortir de ses frontières. Hong-Kong
faisait l’exception à cheval entre le monde oriental et occidental.